Lacteur Daniel Craig tire sa révérence et incarne James Bond pour la dernière fois dans "Mourir peut attendre" de Cary Joji Fukunaga (2021) Cinéma "Mourir peut attendre" : le dernier James Bond de Daniel Craig récolte un double zéro chez "Le Masque" 12 octobre 2021 Daniel Craig, lors de la première de son dernier James Bond à Londres Cinéma. QUIZ - Êtes-vous vraiment, mais
Action Espionnage James Bond Mourir peut attendre est ce soir à 21h06 sur Canal+. Daniel Craig tire sa révérence en James Bond dans Mourir peut attendre, 25e épisode de la saga. Critique avec spoilers du film. James Bond est de retour, enfin. Après mille ans d'attente, Mourir peut attendre est arrivé dans les salles de cinéma, pour marquer le cinquième et ultime épisode de Daniel Craig dans le costume du héros créé par Ian Fleming en 1952. Après Casino Royale, Quantum of Solace, Skyfall et Spectre, Mourir peut attendre avait donc pour mission de conclure cet arc de James Bond, et a décidé de ne pas y aller de main morte. Après notre critique de James Bond dans Mourir peut attendre, place au décryptage détaillé et plein de spoilers. ATTENTION SPOILERS LE MEILLEUR LE ROC DANIEL CRAIG C’est en 2006 que Daniel Craig s’est emparé d’un des rôles les plus convoités de l’industrie hollywoodienne. En presque 15 ans, son Bond aura plus évolué qu’aucun autre avant lui, et ce grâce à une ambition inédite offrir pour la première fois au personnage et à son interprète un arc continu, un fil rouge dramatique qui le porte, sous-tende son évolution et renforce l’empathie du public à son endroit. C’est tout d’abord ce qui fait la réussite de ces cinq longs-métrages, qui demeurent à ce jour résolument à part au sein de la saga, du fait de leur cohérence. Et si cette dernière avec ses hauts et ses bas s’est avérée possible, c’est essentiellement grâce à l’investissement de Daniel Craig. Les scénarios s’étant montrés pour le moins inégaux tout du long de cet arc, c’est sur les épaules de l’acteur que revenait la tâche de faire exister cet homme tour à tour séducteur, puissant, brisé et inarrêtable. Casino Royale Deluxe Et c’est probablement dans Mourir peut attendre que l’artiste pousse le plus loin les traits de son personnage. Toujours aussi impressionnant physiquement, il incarne avec une intensité remarquable un vieux fauve se débattant avec le destin pour retrouver sa liberté. La lutte est herculéenne, le mettant à l’épreuve dans sa chair et son âme. On apprécie d’autant plus cet ultime tour de piste de Daniel Craig qu’il prend certes un plaisir évident à aligner les punchlines à la papa que lui réserve le scénario, mais explose dans tous les sens à la fin. Son interprétation s'avère ravageuse dans le dernier tiers du film, lorsque l’acteur tire toutes ses cartouches de réserve. Quand tu attends le calendrier des pompiers L'INTRO en mode halloween L'habit ne fait pas le monstre, mais ce Lyutsifer Safin s'impose dès la scène d'intro avec son masque de fantôme sans opéra. Maison isolée dans la nature, paysage enneigé, tueur fantomatique et increvable, victime pleine de ressources Mourir peut attendre commence comme un petit slasher, avec le futur grand vilain du film dans le rôle du boogeyman. Le réalisateur Cary Fukunaga était attaché à l'adaptation de Ça, de Stephen King, mais avait quitté le projet suite à des différends artistiques. Il a de toute évidence retrouvé un petit appétit de cinéma de genre avec cette intro où il mobilise quelques ficelles classiques apparition du croque-mitaine derrière la fenêtre, cachette menacée par une sonnerie gênante, tueur qui se relève contre tout bon sens, fuite désespérée. Une scène de préintro visuellement très belle, et qui dénote dans la galaxie James Bond puisque le héros n'est pas là. Et dans une franchise si carrée, qui répète peu ou prou la même formule à chaque opus depuis des décennies, ce n'est pas rien. Halloween on Ice l'intro dolce vita & furious Peu de structures sont aussi risquées qu'une double introduction un certain Wonder Woman 1984 en a récemment fait les frais. Trop étirées ou fades, elles prennent le risque d'alourdir considérablement l'entrée en matière ; et trop pétaradantes, elles peuvent donner l'illusion que le récit pédale dans la semoule une fois passé le tour de force. Ni bégaiement, ni feu d'artifice dispensable, la seconde ouverture de Mourir peut attendre est une belle réussite, qui parvient à mêler les deux ambitions contraires du projet - l'intime et le grand spectacle. Nous retrouvons donc James et Madeleine, feignant de couler des jours heureux en Italie, pour ce qui a des airs de lune de miel, quand il est en réalité question pour James d'honorer une dernière fois la tombe de Vesper. Non-dits, secrets et silence explosent alors logiquement, incarnés par une nuée d'assassins motorisés. Dès lors, 007 se lance dans une course-poursuite éperdue contre ses assaillants, mais aussi contre le soupçon qui pèse à ses yeux sur Madeleine, qui pourrait bien être l'ultime cache-nez de Spectre. La course à la mort de l'an 2021 Théoriquement et émotionnellement forte, cette longue séquence jouit aussi du talent phénoménal de Cary Fukunaga. Il débute ainsi par une série de plans amples, pour ne pas dire luxueux, qui tirent pleinement parti de la chaleureuse photographie de Linus Sandgren, comme de la partition emphatique de Hans Zimmer. Des qualités décuplées sitôt que l'action s'énerve. Dès lors, on a un droit à un enchaînement de cascades qui demeureront les plus spectaculaires du film, jusqu'à un déluge de balles qui détruira simultanément les méchants et la confiance de l'espion en la femme qu'il aime. Et le spectateur de rester transi de bonheur, devant ce raz-de-marée qui sent bon la poudre et la maestria. Idéal pour lancer l'intrigue sur les rails d'une ambition totale. Un crash test un peu extrême les décors mi-neufs mi-old school Non pas que l'ère Craig ait omis de nous régaler en tableaux grandiloquents, particulièrement dans Skyfall grâce à une photographie de toute beauté. Mais c'est peut-être dans ce Mourir peut attendre que les décors sont les plus variés et travaillés, durée aidant. Les deux introductions se chargent de le prouver très vite, farfouillant les recoins de leurs environnements, pourtant aux antipodes, sans pour autant renouer avec l'exotisme de pacotille de certains vieux Bond. Le chalet norvégien perdu au milieu d'un océan de glace cristallise vous l'avez ? parfaitement l'état mental de la jeune Madeleine, tandis que la si cinématographique Matera, déjà immortalisée dans L'Évangile selon Saint-Matthieu et La Passion du christ, charpente à elle seule un immense morceau de bravoure. L'arrivée sur la franchise du production designer Mark Tildesley et de la décoratrice Véronique Melery, synonymes d'élégance depuis leur passage par la production de Phantom Thread, autorise cet opus à revenir à une légère extravagance, sans pour autant complètement jurer avec le semi-réalisme et la dimension tragique du récit. Même les extérieurs se jouent plus que d'ordinaire des conventions spatiales pour décupler les soucis de l'espion, à l'instar d'une séquence de poursuite brumeuse qui se déporte, au gré du découpage, d'une plaine dégagée à un labyrinthe sylvestre. Scène d'action décevante dans un décor inspiré Mais la plus grosse concession aux décors cultes d'antan reste bien sûr le repaire du méchant, si capital qu'il accueille l'intégralité du dernier acte. Jusqu'ici, les aventures de Craig soit éludaient complètement ce poncif jugé ringard en déplaçant leur bad guy dans un lieu commun une salle de poker, un hôtel, soit l'effleuraient doucement la ville fantôme, la salle de réunion du Spectre. Mourir peut attendre met en scène un repaire à l'ancienne, qui reflète la mégalomanie toxique de l'antagoniste. Tout y est légion de sous-fifres déssoudables par paquets de 12, tréfonds dangereux dépourvus de piranhas, mais injectés de poisons mortels, et architecture menaçante. Et encore une fois, miraculeusement, les partis pris artistiques le sauvent du kitsch. Au contraire, ils participent à la tragédie de la mort de 007. L'agent explose en même temps que les derniers vestiges de la vilénie à la Bond, qu'on se faisait pourtant une joie de redécouvrir. L'ombre et la lumière AIMER PEUT ATTENDRE L'émotion était déjà là, belle et terrible, dans Casino Royale. Mais elle venait par surprise, et tombait sur le public et sur le héros comme un coup de massue au cours d'un faux épilogue servant de vrai climax. Comme en miroir, Mourir peut attendre commence presque immédiatement dans les sentiments, avec une longue introduction où le passé le tombeau de Vesper et le présent la confiance de James en Madeleine explosent en mille morceaux. Le générique arrive non pas sur un moment d'héroïsme ou une cascade folle, mais sur les larmes d'une séparation brutale. C'est la note d'intention de Mourir peut attendre, qui s'accrochera à ce couple jusqu'à la toute dernière image, et fera de leur amour le fil rouge de l'intrigue. Le scénario co-signé Cary Joji Fukunaga, Neal Purvis, Robert Wade et Phoebe Waller-Bridge s'attache plus que jamais à l'homme derrière le bloc de béton Bond, explorant sa facette de père de famille pour donner une nouvelle dimension inédite au héros - puisque l'amour, le vrai, a déjà été plusieurs fois exploré, notamment dans Au service secret de Sa Majesté. Love Actually Le sacrifice final de James Bond est bien sûr le point d'orgue du film, et le moment où l'espion est définitivement et fatalement ramené à son statut d'être humain. C'est tout le sujet de Mourir peut attendre ramener James Bond à sa mortalité, à son corps abîmé et périssable, pour le meilleur avoir un enfant et pour le pire la contamination perverse de Safin, qui le condamne. La caméra de Cary Joji Fukunaga s'attarde alors longuement sur les visages, les chuchotements de détresse, et le vide de l'absence. Mourir peut attendre s'ouvre et se referme ainsi sur l'antithèse du cliché James Bond, avec la douceur et la violence de l'amour sous diverses formes. De quoi le placer parmi les épisodes les plus doux et amers. Et boucler à merveille le cycle très sentimental et noir de Daniel Craig en James Bond, entamé avec Casino Royale. Du bleu à l'âme la musique Inutile de le rappeler le cas Zimmer divise profondément les béophiles, et sa partition pour Dune, largement commentée et débattue au sein de la rédaction, n'a pas manqué de le rappeler il y a de ça quelques semaines. Son arrivée sur une franchise à l'identité musicale aussi marquée a donc fait grand bruit, presque autant que ses crescendos cacophoniques. Mais force est de constater que son style s'accorde particulièrement bien à la tonalité de cette ultime aventure, volontiers aussi grandiloquente, autant dans l'action que dans l'émotion. Accompagné par Johnny Mar, légendaire guitariste des Smith, il insère ses grosses nappes bourrin dans les accords les plus célèbres de la saga, renforçant à la fois la générosité des séquences spectaculaires et la gravité de la situation, sans pour autant délaisser les quelques encarts exotiques caractéristiques - lors des séquences à Cuba, par exemple. Même les nouveaux thèmes embrassent la brutalité de ces nouvelles péripéties, bien que ce n'est pas là que le compositeur surprend le plus. Lorsqu'il récupère la mélodie d'un morceau de Billie Eillish, dont les airs de requiem annoncent le final, il en vient presque à insérer une subtilité romantique entre deux crescendo graves, que le disque met bien en valeur dans des morceaux comme Home. Une précision qu'on n'aurait pas soupçonnée sur cette partition, quand bien même l'artiste a toujours recours à quelques facilités pour y parvenir I'll Be Right Back. C'est à la fin que le choix de Zimmer semble le plus évident. Les dernières minutes du film, réduisant en cendres l'un des plus grands mythes du 7e art d'une pluie de missiles, exigeaient de lâcher les chiens. Le compositeur était l'homme de la situation il fait péter les violons et les notes de piano mélancoliques pour offrir au héros le sacrifice emphatique qu'il mérite. Sachez que même le plus virulent des détracteurs de Zimmer d'Ecran Large, anonyme, quoique barbu, a reconnu l'efficacité de son score. Et si son coeur corrompu a succombé à son charme, ils seront peu à rester insensibles. la mort de bond, enfin Comme nous l’indique le générique de fin, nulle inquiétude personne n’a décidé d’en finir avec le légendaire espion au service secret de Sa Majesté. Pour autant, conclusion de l’arc narratif oblige, il fallait bien offrir un départ en grande pompe à Daniel Craig et son incarnation du héros. Et quoi de mieux qu’une conclusion aussi délirante visuellement que tragique, en parfait miroir de Casino Royale, sa première aventure ? Dans le premier chapitre de son épopée, 007 était sauvé par le sacrifice de son premier grand amour, qui se précipitait dans un piège sans issue sous ses yeux, en espérant le protéger. Cette fois, c’est James qui choisira de se sacrifier, plutôt que de faire courir un risque mortel à celles qu’il aime. Cette construction en miroir fonctionne d’autant mieux qu’exactement comme dans Casino Royale, le film assume frontalement ce parti pris audacieux, jamais vu dans la franchise. Non, 007 n’aura pas droit à un départ loin des yeux, à une mort dissimulée en hors-champ, qui faciliterait l’introduction de son successeur, au contraire. Le réalisateur Cary Fukunaga et ses coscénaristes et les producteurs, bien sûr ont choisi de l’éparpiller plein cadre façon puzzle, à l’occasion d’une scène qui va jusqu’au bout de sa portée mythologique musique emphatique, plans soignés à l’extrême et déluge de feu aux accents d’élégie sublime. "Je viens signer ma convention obsèques" LE MOYEN l'aléa léa seydoux Au-delà de toutes les habituelles questions sur l'école de la vie Seydoux et son arbre généalogique, l'actrice a eu droit à un étrange sortilège dans la saga 007 elle a décroché le rôle d'une James Bond girl majeure, qui a le privilège d'être centrale dans deux films, mais avait eu droit à une entrée en matière plutôt médiocre. Écrite à la truelle dans Spectre, elle passait de femme sur ses gardes à amoureuse éperdue en 24 minutes chrono, sans aucune autre raison que l'obligation narrative. Elle n'avait à peu près rien à jouer, malgré le deuil d'un père à gérer, un pseudo ultimatum posé à James Bond, et un sauvetage final particulièrement paresseux. La comparaison avec Vesper Lynd, dont la relation avec James Bond était construite en étapes, était terrible. "Je te jure, cette fois t'as quelque chose à jouer dans le film" Dans Mourir peut attendre, du temps a passé, et Madeleine Swann existe réellement. Entre l'intro qui lui est dédiée, son vrai trauma enfoui et son enfant caché, elle gagne une dimension véritable face à James Bond. Elle n'existe pas que pour servir le scénario et arranger la dramaturgie, et la scène où elle retrouve James Bond dans la prison de Blofeld en est un bon exemple. Madeleine semble enfin exister, avec sa propre petite galaxie de secrets et conflits. Le scénario est largement construit sur elle, et Léa Seydoux est utilisée avec intelligence - non pas comme une actrice parmi les autres, comme dans Spectre, mais comme Léa Seydoux, avec tout ce qu'elle dégage et impose, quoi qu'on en pense. Cary Fukunaga la filme ainsi comme une figure presque fantomatique, et exploite son côté poupée de porcelaine, avec notamment sa voix fragile. Mourir peut attendre ne calmera pas les anti-Léa Seydoux, qui seront certainement exaspérés par ses yeux embués, sa voix tremblotante qui chuchote, et son visage opaque. Qu'elle ait été choisie pour marquer à ce point l'histoire de la saga 007 devrait même donner quelques crises de rage émouvantes. Mais l'actrice assure le service avec talent, en contrepoint des autres visages féminins du film. Et sa confrontation avec Safin dans le bureau, ses retrouvailles avec James dans le chalet isolé, ou encore le dernier appel avec lui, en sont quelques preuves. Caster Léa Seydoux = ouvrir la boîte de Pandore le cas lashana lynch Depuis maintenant plusieurs années, les responsables de la franchise s’échinent à répéter que non, James Bond ne changera pas de sexe, et que le matricule 007 attribué au personnage incarné par Lashana Lynch n’aura pas plus d’impact sur le cœur de la franchise que les nombreuses autres espionnes croisées par Bond au cours de ses pérégrinations. Qu’à cela ne tienne, les angoissés de tous bords professent depuis au moins aussi longtemps que l’affreux monde de demain est vilain, et tente de castrer leur mâle préféré. Ils en seront pour leurs frais, puisque la détentrice du matricule de James Bond est un personnage totalement satellite au récit, dans lequel elle n’a pas la plus petite utilité. C’est bien simple non seulement on l’envoie faire du porte-à-porte quand Bond part casser des bouches, mais son action la plus décisive se limitera à débarquer après une scène d’action pour jouer les taxis à la ramasse. Et c’est d’autant plus regrettable que Lashana Lynch s’en tire admirablement, en dépit d’une écriture boiteuse et d’un scénario qui l’abandonne en cours de route. Charismatique en diable, elle trouve l’exact équilibre entre malice, présence magnétique et puissance physique. Ne mimant jamais le précédent 007, mais jouant intelligemment d’une déclinaison de sa persona, les quelques joutes qui l’opposent à lui sont aussi brèves que réjouissantes. Un matricule, mais pas encore d'Aston Martin ? LA parenthèse ana de armas Personne ici n'osera dire qu'il y a un problème avec Ana de Armas. L'actrice vue dans Blade Runner 2049, Knock Knock et À couteaux tirés est talentueuse, c'est indéniable. Elle passe en coup de vent dans Mourir peut attendre, mais quel coup de vent dans la peau de Paloma, une jeune agent de la CIA qui assure ici sa première mission sur le terrain, elle fait office de petite tornade d'humour. Le réalisateur et coscénariste Cary Fukunaga a imaginé ce rôle spécialement pour elle, et nul doute que Phoebe Waller-Bridge a largement écrit ses scènes, vu les dialogues régulièrement malins. Ingénue en robe de soirée décolletée, qui semble découvrir le métier comme une gamine dans un corps de poupée Barbie, Paloma a tout d'un cliché de James Bond girl de la grande époque kitsch. Sauf qu'elle se révèle bien plus intéressante et amusante que ça. "Vous voulez un whisky ?" Entre la grande enfant insensible aux charmes du héros voire repoussée par l'idée de coucher avec lui, et l'agent secret qui manie avec dextérité les armes à feu, elle s'impose comme une variation moderne et amusante du stéréotype de James Bond girl. Voire comme un miroir parfait du héros elle doit se retourner pour laisser Bond se changer, boit cul sec son verre, fonce dans la mission, s'en sort avec quelques pirouettes inattendues, et a même un côté kamikaze comme le Bond de la grande heure. Le fait qu'elle ne couche pas avec lui, et ne soit pas tuée et abandonnée derrière comme un vieux torchon usé, va dans ce sens. Le problème ? Paloma est une parenthèse qui n'a pas grande utilité dans un film déjà bien long. Son humour dénote dans Mourir peut attendre, si bien qu'elle semble appartenir à autre film, ou obéir à des obligations superflues avoir une James Bond girl plus traditionnelle, avoir un quota de de robe sexy. Les scénaristes et l'actrice ont beau s'amuser avec ce cahier des charges, la parenthèse Santiago de Cuba y Paloma n'est pas très harmonieuse. Ana dés-armas la plupart des scènes d'action Certes, les dizaines de gimmicks de la saga lui garantissent sa longévité, mais si le grand public se rue en salles à presque chaque itération, c'est dans l'espoir d'en prendre plein les mirettes. Ce 25e opus était alléchant, puisque le matériel promotionnel laissait entrevoir une pléthore de séquences d'action diverses et variées, investissant le gigantesque budget 250 millions de dollars en tôle froissée, décors à défigurer et salaires de cascadeurs. Généreux, No Time to Die l'est indéniablement. Chaque nouvel environnement, chaque nouvelle rencontre donne lieu à un affrontement, assorti d'effets spéciaux convaincants un véritable soulagement à l'heure où certaines franchises bâclent cette étape pour mieux rentrer dans un calendrier. Néanmoins, on aura fait baroud d'honneur plus divertissant, car jamais - à quelques exceptions près - les empoignades et autres poursuites ne décrochent la mâchoire. Les fausses bonnes idées la fusillade dans les bois s'enchaînent et la plupart des bastons tombent à plat, faute de grain de folie chorégraphique et cinétique. Le long-métrage se tire vite une balle dans le pied en commettant la même erreur que ses prédécesseurs récents réserver la meilleure scène d'action pour l'introduction. Largement spoilée par les bandes-annonces, la séquence ne fait finalement que laisser présager du potentiel du film, potentiel qu'il n'atteint malheureusement pas. Reste le plan-séquence signature de Cary Fukunaga, prenant habilement la saga et ses grands espaces à contrepied en s'enfermant dans une cage d'escalier. Maigre pitance aux vues du nombre de scènes d'action dispersées dans ces presque 3 heures, rarement mémorables. Tellement de possibilités... pour ça baby bond Une des appréciables qualités de ce nouvel épisode, c’est la quantité d’expérimentations qu’on y trouve, lesquelles vont bien au-delà de petites tentatives, préférant au contraire confronter le héros Bond à des situations inédites, et jamais osées précédemment. Une des plus importantes, symboliquement parlant, est sans doute l’apparition d’un enfant. Le sien. Il s’agit d’une petite fille conçue avec Madeleine, dont notre héros découvre tardivement l’existence. L’idée est terriblement casse-gueule, l’image d’un 007 pouponnant et changeant des couches étant un tantinet à l’opposé de celle du mâle roublard, alcoolique et ultraviolent qui constitue le canon du personnage ; mais elle est extrêmement intéressante, en cela qu’elle met plusieurs traits de caractère du protagoniste à l’épreuve. Baby shooter Tout d’abord, son statut s’en retrouve forcément altéré, tout comme son sens de priorité. L’éventuel mort ou sacrifice de chaque personnage devient un enjeu autrement plus important, tout comme la portée des actes de l’espion. Une orientation qui sied parfaitement à l’interprétation de Daniel Craig, désireux d’investir chaque aspect du rôle. Malheureusement, Mourir peut attendre, s’il utilise souvent cette nouveauté à bon escient, se gamelle à au moins deux reprises. Lorsque 007 rencontre sa descendance, Swann lui signifie, sobrement, qu’il ne devra jamais espérer avoir de droit sur cet enfant de cette situation pourrait naître une tension ou à tout le moins une situation, que le scénario n’exploite jamais véritablement. Et enfin, difficile de ne pas lever les yeux au ciel quand, lors du climax, après avoir géré les émotions conflictuelles de Bond, le film nous gratifie d’un plan passablement ridicule. Après avoir transformé en passoire l’équivalent de la population luxembourgeoise, notre héros tombe sur le doudou de sa fillette, abandonné au milieu de la fusillade, et, souriant tel un papa gâteau, s’en saisit prestement. Grotesque et indigne d’une comédie de Noël, ce geste sabote hélas un peu une belle idée. Mon film, ma bataille l'humoore Répliques cinglantes, clins d’oeil et gags ont accompagné les aventures de l’espion depuis des décennies. Et si un certain esprit de sérieux aura régné sur l’arc Daniel Craig, on pouvait déjà trouver dans Spectre l’écho de blagounettes typiques de l’ère Roger Moore, basée sur les nombreux commentaires du personnage face aux situations qu’il rencontre. Une équation ici largement amplifiée. 007 ne manque jamais une occasion de rire d’une balle bien placée, ou d’une exécution rocambolesque. Le procédé a été élimé par Roger Moore, mais force est de constater que Daniel Craig s’empare de cette figure de style avec un panache appréciable, qui nuance idéalement la dimension sévère de son interprétation. Plus inattendue, cette forme de cynisme comme lorsqu’il plaisante de la boîte crânienne électrisée d’un homme de main avec Q, médusé participe finalement du fatalisme et de la noirceur du personnage. En revanche, quand les blagounettes ou la légèreté sont gérés par d’autres, le résultat est parfois catastrophique. On pense à ce scientifique russe, veule, traître et abominable en tout, qu’on voudrait nous vendre comme une caricature de savant fou ricanant… mais dont aucune apparition ne fonctionne. Il aurait dû être une source de légèreté et de dérision, mais jusqu’au dernier acte du récit, il pénalise l’ensemble à la manière d’un bubon inélégant. "Et elle lui dit à ce prix-là, tu voulais quand même pas des gambas ?" LE PIRE le méchant ratage C'est certainement la grosse déception de Mourir peut attendre Lyutsifer Safin, le grand méchant incarné par Rami Malek. Les étoiles semblaient pourtant alignées, avec d'un côté un excellent acteur qui a démontré son talent dans la série Mr. Robot oui, on oubliera de mentionner son Oscar pour Bohemian Rhapsody. Et de l'autre, un antagoniste qui a le privilège de vaincre James Bond, et de la manière la plus perverse qui soit non par la force des poings, mais par celle d'un esprit tordu qui a trouvé la plus intime des failles chez l'increvable espion. Safin ne va pas tuer le héros, il va le piéger, et l'amener à se sacrifier dans une explosion de désespoir. De quoi propulser immédiatement ce Safin parmi les grands méchants majeurs de la franchise. Le peeling ne suffit pas Sauf qu'à l'écran, ce Lyutsifer Safin reste follement sous-exploité, et n'a quasiment aucune raison d'être, bouger et parler. Il a beau être au cœur de l'intro du film, et être intimement lié à Madeleine et donc à James Bond, il se promène comme une poupée déguisée le masque, les cicatrices, mais tristement creuse. Même son plan se venger, contrôler le monde est largement laissé en marge, au point où tout ça n'a plus aucun sens si on prend la peine d'y réfléchir une minute - ce que personne n'aura sincèrement envie de faire. C'est d'autant plus fou que ce Safin aurait pu être diablement inquiétant vu son rapport à Madeleine, qui flirte avec une attirance monstrueuse et tordue. Mais jamais le film ne s'en empare, préférant garder ce monsieur défiguré au rang des stoïques flippants par pur principe. Ainsi, hormis son intro à la Michael Myers et sa confrontation très réussie dans le cabinet de psy de Madeleine, le grand méchant passe inaperçu. Même son moment final avec 007 tombe à l'eau, la faute à des dialogues trop faciles et un manque cruel de tension. Safin n'est donc rien de plus qu'un pantin James Bondesque de plus, qui glisse même vers la comédie accidentelle lorsqu'il laisse la fille des héros s'échapper dans un élan de fatigue. Un méchant qu'on s'en Malek couilles le troisième démarrage du film Mourir peut attendre tarde tellement à démarrer qu'il y a quasiment trois intros la petite Madeleine confrontée à Safin, la grande Madeleine dégagée par James Bond sur le quai d'une gare, puis l'attaque d'un labo secret à Londres. Après le générique, l'intrigue s'installe donc réellement avec une interminable scène où des sbires inintéressants attaquent un immeuble high-tech, pour dérober un machin digne du virus Chimère de Mission Impossible 2. Hormis la descente sur la façade en ombres chinoises, tout ça est gentiment insipide, et particulièrement douloureux puisque le démarrage s'étale, notamment dans la présentation d'un second rôle parfaitement sans intérêt - le scientifique Valdo Obruchev, babiole narrative encombrante, mi-comique mi-lourdingue. Ce qui aurait pu être réduit à une simple scène d'exposition nerveuse et froide des scientifiques abattus sans hésitation se transforme alors en longue introduction, qui n'a aucune autre raison d'être que poser les briques du scénario. Ce qui ne méritait pas tant de minutes, précieuses dans un film déjà très long et rempli de personnages. Entre chien et loupé mourir peut attendre 3 heures Grâce à un premier acte puissant et une conclusion à la hauteur de ses enjeux, ce nouveau film ne manque pas d’atouts… à condition de survivre à l’heure interminable qui lui sert de tronçon central. C’est bien simple à peu près rien ne va pendant une bonne soixantaine de minutes, à tel point que l’intrigue se traîne interminablement, sans pour autant parvenir à traiter ses points essentiels ni à remplir ses plus élémentaires promesses. Quid du fameux secret de Madeleine, censé éparpiller la psyché de James ? Bien malin qui y comprendra quoi que ce soit. D’où vient Safin, quel est son plan, et quelles en sont les motivations au-delà de la vengeance d'hier ? Impossible d’y répondre sereinement. Pourquoi ne pas utiliser plus longuement Arna de Armas, et ce nouveau personnage au charisme instantanément ravageur ? À quoi sert la nouvelle 007 puisque sa bataille d'ego avec Bond est vite ravalée ? On ne le saura pas. Et pourtant, tout se traîne, presque sans justification valable. Il a même eu le temps d'aller à la pêche entre deux tunnels de dialogues Les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade ici épaulés par Cary Joji Fukunaga et Phoebe Waller-Bridge règnent en maîtres sur la narration de la saga depuis Le Monde ne suffit pas, et c’est peu dire qu’ils ne seront jamais parvenus à concilier son ambition feuilletonnante avec les attendus d’un film d’action épique. Le constat est d’autant plus cruel que le réalisateur cherche pour sa part à proposer une mise en scène spécifique des séquences d’action, pendant qu’on sent le duo contraint de décliner quantité d’hommages et de révérences à l’ensemble de la saga. Cette alliance de talents peut-être pas toujours compatibles, et d’objectifs inatteignables, aboutit donc à un improbable gloubi-boulga narratif, qui se perd en circonvolutions, et semble distrait par ses propres éléments, peinant le plus souvent à les hiérarchiser. Un budget un peu limite niveau moyens de locomotion les seconds rôles Conséquences de la tonalité très romantique d'un récit qui ne s'occupe finalement que de Bond et de Madeleine les personnages secondaires sont quasiment tous accessoires, alors même qu'ils étaient très attendus. 007 les croise le temps de quelques scènes avant de les abandonner à leur sort, les utilisant au mieux pour faire progresser le scénario, au pire pour multiplier les références aux précédents opus. On a déjà évoqué Ana de Armas, étincelante... dans sa seule scène, et la 007 incarnée par Lashana Lynch, qui fait honneur à la stérilité des débats qui ont accompagné son annonce. Elles ne sont pas les seules à traverser le film sans éclat. Q a toujours été un personnage-fonction, malgré la trogne sympathique de Ben Whishaw, mais il est ici très vite intégré, éjecté puis ramené dans l'intrigue, sans que l'écriture n'approfondisse plus que ça son rapport à la hiérarchie et à la vie privée, pourtant intéressant. Plus largement, le MI6 sert surtout de passe-plat, entre une Moneypenny tout juste bonne à timidement soutenir l'agent et un Bill Tanner encore occupé à remplacer le papier peint des locaux anglais. "Bon, on se fait chier quand même" Passe encore cette bande de sous-fifres inutiles. Certains personnages sont purement et simplement gâchés, à l'instar de M, jusqu'ici le liant des aventures de 007. Bien qu'il soit à l'origine des soucis de la couronne, et malgré sa compétition avec la CIA, son rôle n'est presque pas remis en question, si ce n'est lors du final, dans lequel il se contente de booster les enjeux de l'extérieur. Moins écorché que dans Skyfall, loin de là, il se mue rapidement en prétexte. On peut en dire autant de la rencontre avec Felix et Logan. Ces deux-là concentrent tous les problèmes de l'écriture des rôles secondaires dans Mourir peut attendre. Le premier porte la double casquette de renvoi aux épisodes précédents et de moteur émotionnel rouillé. Exploité pendant quelques scènes, vecteur d'un homo-érotisme que la production n'assume même pas, histoire de ne pas contrarier la distribution chinoise pas de doute, James Bond vit avec son temps, il n'est jamais assez intégré à l'intrigue pour qu'on se préoccupe de son sort. Il est là, quoi Quant au deuxième, il a tout du traitre postiche, placé là par pure nécessité narrative. Encore une fois, son passage est trop fugace pour véritablement faire passer sa trahison pour un retournement de situation. De même que sa mort tient plus de l'exécution obligatoire que de la vengeance froide. Peut-être est-ce ce manque d'intérêt porté aux personnages secondaires qui donne aux aventures de l'espion un goût de réchauffé. Le spectateur attend donc leur mort avec perplexité. D'où le titre. Tout savoir sur Mourir peut attendre James Bond l'agent 007 va revenir dans une version complètement différente Cary Fukunaga, le réalisateur du dernier James Bond, accusé d'abus de pouvoir par plusieurs femmes James Bond Mourir peut attendre était "nécessaire" et les producteurs expliquent pourquoi Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Vous aimerez aussi MourirPeut Attendre. 4,6 sur 5 étoiles 4 234. DVD. 19,92 € 19,92 € Recevez-le dimanche 20 mars. Livraison GRATUITE sur votre première commande expédiée par Amazon. Autres vendeurs sur Amazon 17,99 € (7 offres de produits d’occasion et neufs) Autre format: Blu-ray. James Bond: Mourir Peut Attendre 4K [Blu-Ray] 4,6 sur 5 étoiles 4 234. Blu-ray. 39,98 € 39,98 € Recevez-le
Publié le 04/03/2020 à 1939 , mis à jour à 1939 AFP - Les fans de James Bond devront prendre leur mal en patience la sortie du prochain volet des aventures du célèbre espion britannique, "No Time To Die" "Mourir peut attendre", a été repoussée d'avril à novembre en raison de craintes liées à l'épidémie du nouveau coronavirus. "MGM, Universal et les producteurs de Bond, Michael G. Wilson et Barbara Broccoli, ont annoncé avoir repoussé la sortie de +No Time To Die+ à novembre 2020" après "évaluation approfondie du marché mondial des salles de cinéma", ont-ils expliqué sur Twitter. Des associations de fans avaient plaidé lundi dans une lettre ouverte pour le report de la sortie du film, mettant en avant des raisons de santé publique alors que plusieurs pays ont interdit les grands rassemblements pour éviter une propagation du virus. Le 25e volet de la saga, dont la première mondiale était prévue le 31 mars à Londres avant sa diffusion dans les salles obscures, sortira le 12 novembre au Royaume-Uni et aux Etats-Unis le 25 novembre, les dates pour le reste du monde restant à préciser, ont indiqué les producteurs sur Twitter. Sur le même réseau social, des fans déçus ont ironiquement fait valoir, en référence au titre du film, que ce nouveau calendrier donnait effectivement le temps de mourir. Dans ce nouvel opus, où Daniel Craig enfile de nouveau le costume de l'agent secret, James Bond a quitté ses activités au sein des services secrets et profite enfin d'une vie tranquille en Jamaïque. Mais sa quiétude est vite interrompue lorsque son vieil ami de la CIA, Felix Leiter, vient lui demander de l'aide. Le "méchant" de l'histoire est incarné par l'Américain d'origine égyptienne Rami Malek, qui a décroché en 2019 l'Oscar du meilleur acteur pour son interprétation de Freddie Mercury, chanteur emblématique du groupe de rock Queen. Le thème officiel du film, également intitulé "No Time To Die" et interprété par la jeune chanteuse américaine Billie Eilish, a battu des records de vente au Royaume-Uni depuis qu'il a été dévoilé mi-février.
FCRadio - C'est la sortie évènement au cinéma de ce mois d'octobre : le nouveau James Bond, Mourir peut attendre, avec Daniel Craig, qui montre une image
Publié le 21/08/2021 à 1403 AFP - La première mondiale du prochain volet des aventures de James Bond "No Time To Die" "Mourir peut attendre" aura lieu le 28 septembre à Londres, a annoncé vendredi sur Twitter le compte officiel du film. Le film sortira en salles deux jours plus tard. La première mondiale était initialement programmée le 31 mars 2020 à Londres mais a été plusieurs fois repoussée en raison de la pandémie de coronavirus. Elle est désormais prévue mardi 28 septembre au Royal Albert Hall, prestigieuse salle de spectacle de la capitale britannique qui peut accueillir jusqu'à spectateurs. Les producteurs Michael G. Wilson, Barbara Broccoli et le réalisateur Cary Joji Fukunaga rejoindront sur le tapis rouge Daniel Craig qui incarne le célèbre agent secret britannique. Dans le film, qui devrait être le dernier pour Daniel Craig, James Bond a quitté ses activités au sein des services secrets et profite enfin d'une vie tranquille en Jamaïque. Mais sa quiétude est vite interrompue lorsque son vieil ami de la CIA, Felix Leiter, vient lui demander de l'aide. Le "méchant" de l'histoire est incarné par l'Américain d'origine égyptienne Rami Malek, qui a décroché en 2019 l'Oscar du meilleur acteur pour son interprétation de Freddie Mercury, chanteur emblématique du groupe de rock Queen. Figurent à ses côtés Lashana Lynch, Léa Seydoux, Ana de Armas, Ben Whishaw et Christoph Waltz. Le thème officiel du film, également intitulé "No Time To Die", est interprété par la jeune chanteuse américaine Billie Eilish.
Labande-annonce de Mourir peut attendre a suscité quelques interrogations, notamment le rôle important que semble avoir Madeleine Swann (Léa Seydoux) dans le récit. James Bond fait

La première bande-annonce intégrale de No Time To Die a été publiée, donnant aux fans un avant-goût de ce à quoi s’attendre du dernier film de Daniel Craig en tant que James Bond. Il affrontera Rami Malek qui incarne le méchant. Découvrez ce premier trailer ainsi que notre analyse ! James Bond No Time To Die » bande-annonce VF et synopsys officielLes 5 informations importantes à retenir de ce trailer1. Rami Malek un méchant au visage brulé2. Daniel Craig saute littéralement d’un pont !3. Il y a un nouvel agent femme avec un permis de tuer4. Mais il y a aussi des visages familiers…5. Le méchant de Rami Malek pourrait bien être le Dr. NoMourir peut Attendre affiche française du film James Bond 2020 James Bond No Time To Die » bande-annonce VF et synopsys officiel James Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide il s’agit de sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d’un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques… Synopsys officiel – Universal Pictures Les 5 informations importantes à retenir de ce trailer 1. Rami Malek un méchant au visage brulé On savait déjà que Rami Malek était du casting. On l’aperçoit brièvement à la fin de ce trailer environ deux secondes au total et on peut voir qu’il a le visage brûlé. Pour être juste, il apparaît plus longtemps mais il se cache derrière un masque blanc. 2. Daniel Craig saute littéralement d’un pont ! Apparemment sans harnais ni parachute. La caméra le suit par-dessus bord alors qu’il plonge dans les airs. Heureusement, il peut attraper un bout de corde sécurisé, ce qui est un coup de chance. 3. Il y a un nouvel agent femme avec un permis de tuer Es-tu un double zéro ? » Lui demande James Bond. Depuis deux ans », répond Lashana Lynch, ce qui signifie probablement Oui, je vous remercie de votre demande. » 4. Mais il y a aussi des visages familiers… Christoph Waltz est de retour, n’ayant pas été touché par Bond sur le pont de Westminster à la fin de Spectre. Felix de Jeffrey Wright apparaît également dans la bande-annonce, aux côtés de l’actuelle passion amoureuse de Bond, les docteurs Madeleine Swann Léa Seydoux, Q Ben Whishaw, M Ralph Fiennes et Moneypenny Naomie Harris. 5. Le méchant de Rami Malek pourrait bien être le Dr. No Les spéculations allaient bon train après que les fans aient remarqué que ni la bande-annonce ni l’affiche ne montraient les mains du personnage. L’un des méchants les plus célèbres de la franchise pourrait-il être révélé comme le dernier membre du réseau criminel, Spectre ? Mourir peut Attendre affiche française du film James Bond 2020 Rendez-vous le 8 avril 2020 au cinéma pour avoir toutes les réponses ! Passionné de culture et de voyage, cette surface d'expression me permet de vous livrer mon avis sur mes trouvailles.

DanielCraig rempile une dernière fois son costume d'agent secret dans "No time to die" (Mourir peut attendre), le prochain film James Bond qui sortira en avril 2020. Découvrez la première bande-annonce explosive en VF et ses principaux enseignements ! Abonnez-vous "Mourir peut attendre", le cinquième et dernier film de la saga James Bond avec Daniel Craig, se dévoile dans un trailer événement ! © DR Cette fois, c'est la dernière. Dans No Time To Die, traduit Mourir peut attendre en France, Daniel Craig tirera sa révérence après cinq films et treize ans de règne dans la saga James Bond. Le britannique peut repartir la tête haute puisque jusqu'à présent, tous ses films ont dépassé les opus précédents au box-office. En 2012, Skyfall a même dépassé le nombre symbolique du milliard de dollars...Ce mercredi 4 décembre marque donc la publication de la toute première bande-annonce de ce film très attendu, quatre ans déjà après le succès de Spectre en novembre 2015 qui avait généré plus de 880 millions de dollars dans le monde. En France, le long-métrage avait frôlé les 5 millions d'entrées ! Dans ce trailer, on retrouve notamment trois des acteurs principaux du dernier épisode la française Léa Seydoux la psychiatre Madeleine Swann, Ralph Fiennes Gareth Mallory alias M, directeur du Secret Intelligence Service MI6, Ben Whishaw Q de MI6, le fournisseur de gadgets et Christoph Waltz Ernst Stavro Blofeld, redoutable chef du SPECTRE. Mais un nouvel ennemi fait son entrée joué par Rami Malek. Loin du look de Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody, il apparaît ici très inquiétant, le visage tatoué derrière un masque fendu... Du côté des James Bond Girls, de nouvelles venues également Lashana Lynch Captain Marvel et Ana de Armas Blade Runner 2049.Mais il faudra encore attendre avant de découvrir Mourir peut attendre sur le grand écran sa sortie en dans les salles françaises a été établie au 8 avril Perron Vingtcinquième film de la saga, Mourir peut attendre est le cinquième et dernier James Bond avec Daniel Craig. Amorcées avec Casino Royale (2006), qui suivait l’initiation de James Bond à la vie d’agent double-0, ses aventures ont continué avec Quantum of Solace (2008), Skyfall (2012) et 007 Spectre (2015).Mourir peut attendre commence dans la foulée et poursuit la trajectoire du Publié le 4 décembre 2019 à 15h45Source Sujet TF1 InfoMY NAME IS BOND - L'excitation a grimpé d'un cran, mercredi 4 décembre, avec la publication par Universal Pictures des premières images du prochain film consacré à l'agent 007. L'occasion de découvrir en action Rami Malek dans son rôle d'antagoniste et surtout de confirmer les théories autour du personnage joué par Lashana avait été donné mercredi 4 décembre en début d'après-midi. Réglé comme un coucou suisse, le plus célèbre des agents britanniques n'a pas fait davantage patienter ses admirateurs. James Bond revient d'entre les morts, plus énervé et suspicieux que jamais, dans la première bande-annonce de "Mourir peut attendre". Le long-métrage réalisé par l'Américain Cary Fukunaga - une première - sera le cinquième et dernier pour Daniel Craig dans le costume de 007. Le Britannique s'offrira-t-il un au revoir plein de panache ? C'est ce que laissent présager les images dévoilées par Universal Pictures. Deux minutes 35 secondes de pure adrénaline qui n'augurent rien de bon pour l'espion le retrouve d'abord en pleine course-poursuite, très remonté contre sa compagne Madeleine Swann Léa Seydoux qu'il accuse de trahison. "Nous avons tous nos secrets. Nous ne sommes juste pas encore arrivés aux tiens", lui lance-t-il. Ambiance... Sorti de sa retraite en Jamaïque par son vieux copain de la CIA Felix Leiter Jeffrey Wright pour l'aider à retrouver un scientifique disparu, Bond fait la connaissance d'une nouvelle agente 00 interprétée par Lashana Lynch. De quoi confirmer les premières rumeurs qui affirmaient que le légendaire matricule du MI6 échoirait à une femme dans "Mourir peut attendre". Rami Malek, méchant masqué et défiguréLa friction entre les deux est palpable. "Restez à votre place. Si vous vous mettez sur ma route, je vous planterai une balle dans le genou. Celui qui fonctionne", lâche Nomi à Bond. Annoncé par la presse britannique qui l'avait aperçu sur le tournage, Christoph Waltz reprend le rôle de Blofeld qu'il tenait dans "Spectre" et fait une courte apparition dans la bande-annonce. Suffisamment intrigante pour attirer notre attention. Lui aussi évoque les secrets de Madeleine Swann qui devraient donc être au coeur d'une histoire sans doute plus complexe qu'elle n'en a l' aussiLe scénario, retravaillé par Phoebe Waller-Bridge "Fleabag", "Killing Eve", devrait faire la part belle à Safin, le méchant incarné par Rami Malek "Bohemian Rhapsody" qui semble bien informé sur James Bond. Il se dévoile pour la première fois à moitié défiguré, le visage protégé par un masque blanc. De Paloma, jouée par Ana de Armas "Blade Runner 2049", "A Couteaux tirés", on ne sait en revanche rien si ce n'est qu'elle manie très bien les armes à feux en robe de soirée. Dommage... Sortie en salles prévue le 8 avril DE FREITASSur lemême thèmeToutTF1 InfoLes + lusDernière minuteTendanceVoir plus d'actualités Voir plus d'actualités Voir plus d'actualités
LePigeon masqué a vu "Mourir peut attendre" , le nouveau James Bond On n'est pas des pigeons. 04.10.21; 3 min 7 s
Une course-poursuite dans un bazar d’Istanbul ou une ruelle du vieux Tokyo. Cascades, sauts depuis les toits, les ponts, lutte au corps-à-corps 007 perd l’équilibre et tombe dans l’eau. Son corps ondoie au ralenti, au milieu des plantes marines et des ombres. D’un coup le temps s’arrête on passe du mouvement au hiératisme, de l’action à la contemplation, la poésie…C’est le rendez-vous le plus attendu et inattendu de James Bond le générique, lancé en plein milieu d’une scène, véritable petit chef-d’œuvre esthétique et chic, où s’entrelacent des danseurs flottants un peu ivres, des cocktails colorés, des formes serpentines, réunis sur une scène chatoyante à l’allure de temple sur laquelle chanteurs et musiciens rêvent tous un jour de scintiller. Parfois, ce générique qui relève de l’art sera tout ce que l’on retiendra de l’énième aventure d’une saga sexy-génaire devenue mécanique…Bande sonore expressionisteSi la musique des James Bond tient une place aussi culte, c’est qu’un homme en a décidé ainsi, Terence Young, le réalisateur du premier traitement à l’écran de l’agent 007, le héros créé par Ian Fleming, James Bond contre Dr No 1962. Il rêve d’une bande sonore expressionniste et a la bonne idée d’en confier le soin à un artiste issu du jazz, John Barry. Nous sommes dans l’âge d’or des génériques des sixties, à l’heure où graphisme sophistiqué et musique s’épousent gracieusement. Le public se délecte de l’esthétique raffinée du graphiste Saul Bass, qui habille de ses visions les grandes œuvres cinématographiques de l’époque Hitchcock, Otto Preminger… sur les somptueuses orchestrations de Bernard Herrmann et Elmer Bond n’échappe pas à cette luxueuse coquetterie. Le directeur artistique et ancien publicitaire Maurice Binder imagine pour le pré-générique la séquence du gun barrel le personnage marchant au centre d’un canon de revolver. John Barry apporte ses arrangements sur le thème imaginé par Monty Norman. Une minute et quarante secondes bâtiront la légende grâce aux cuivres amples et surtout au riff de guitare électrique de Vic Flick, accompagnateur de Paul McCartney et d’Eric Clapton. Barry ne touche que 250 livres sterling, Vic bien moins, mais les deux hommes gagnent autre chose la Bassey, la femme en orAvec Bons Baisers de Russie, en 1963, les producteurs glissent une chanson en clôture du film pendant que les noms défilent à l’écran. Elle a été écrite par un certain Lionel Bart, mais John Barry reste l’arrangeur. Le crooner britannique Matt Monro nous plonge dans un océan de miel et de violons sur des images oscillantes de Venise, posant là ce qui sera la signature de la musique jamesbondienne un amour de l’emphase et du mélo, entre le ciel et l’abîme, crête vertigineuse que toutes les voix invitées se devront d’ le 20 août 1964, Shirley Bassey investit le studio de Goldfinger à Londres, le troisième volet de série, elle n’est qu’une chanteuse métisse inconnue de 27 ans à la vie tourmentée – elle emballe les boîtes de conserves le jour, puis, le soir venu, se produit dans les boîtes de nuit. Cette fois, John Barry en a conçu la mélodie. Il lui tient la main et la pousse à tenir à l’extrême la note finale jusqu’à l’épuisement. J’ai cru que j’allais mourir », nouveau réalisateur aux commandes, Guy Hamilton, ose placer la chanson dans le générique du début avec un élégant travail sur l’image. Goldfinger raconte l'histoire d'un tueur si obsédé par l’or qu’il en recouvre ses victimes pour les étouffer. Sur cette trame, le graphiste Robert Brownjohn imagine un fleuve d’images où ondulent en surimpression visages et corps ambré et sensuels sur lesquels, portée par les cuivres lyriques, Shirley déverse sa puissante cascade vocale. Au premier rang de l’orchestre de John Barry, se tient un guitariste encore inconnu Jimmy Page, le futur artilleur de Led se classe numéro un du hit parade, juste devant A Hard Day’s Night des Beatles. Les deux titres ont d’ailleurs le même producteur, George Martin. La magnifique cantatrice soul en emballera deux autres, Diamonds Are Forever Les diamants sont éternels, 1971 et Moonraker 1979, installant en plein cœur de la saga un trône de voix de femmes privilégiéesS’ils ont moins imprimé la légende que Shirley Bassey, Paul McCartney et ses Wings Live and Let Die, Vivre et laisser mourir, la chanteuse soul Gladys Knight Licence To Kill, Permis de tuer, Tina Turner GoldenEye, ou Shirley Manson du groupe Garbage The World Is Not Enough, Le monde ne suffit pas vont aussi écrire les grandes pages musicales de la franchise 007. Des créateurs aussi considérables que Johnny Cash, Blondie ou Radiohead se verront refuser le ticket d’entrée. Les décideurs privilégient les voix de femmes…Adele, souvent insupportable, n’a jamais mieux chanté que sur Skyfall, chef-d’œuvre de graphisme bleu et flottant, nimbé d’ombres et de mouvements, d’émotion, de style. Elle sy montre ample et sobre dans une orchestration venteuse qui souffle sur l’écran. Elle a pourtant hésité, ne pensant pas avoir sa place dans ce grand barnum. En 2012, elle fêtait brillamment le cinquantième anniversaire de la donc Billie Eilish, prodige de la pop américaine, qui chante sur le vingt-cinquième James Bond, Mourir peut attendre, sorti ce mercredi 6 octobre, une nouvelle merveille de mélancolie noire et de lyrisme débridé. Elle et son frère ont écrit à Barbara Broccoli, la fille du producteur historique, puis ont été choisis, avant de le regretter. J’ai toujours voulu écrire une chanson pour James Bond raconte-t-elle. Mais je me suis retrouvée devant la page blanche, sans inspiration. Cela a été difficile… » En une semaine, leur titre s’est écoulé à 90 000 exemplaires. Il a également été vu sur Internet plus de dix millions de fois. À dix-neuf ans, Billie Eilish devient au passage la plus jeune artiste à se glisser dans ce coffret musical au délicat parfum de jeunesse éternelle…À LIRE AUSSI D'Avengers à James Bond les gros clichés du vilain méchant
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