Confier la dépouille de son chien tout juste décédé aux bons soins du vétérinaire, enterrer son chat défunt en pleine nature, opter pour une incinération collective comme dernier hommage à son hamster… certains n’envisagent guère ces options, préférant garder feu leur petit compagnon auprès d’eux, là où ils ont vécu, quitte à l’inhumer dans le jardin. Mais en ont-ils le droit ? Est-on autorisé à enterrer son animal dans son jardin, dans son verger ou sous ses rosiers ? Eh bien, c’est possible en effet, mais à certaines conditions, dictées par la loi. Enterrer son chien ou son chat chez soi est possible, il convient cependant de respecter la loi. Enterrer son animal dans son jardin ? Plus précisément en la circonstance, il faut se référer à l’article du code rural. Il y est stipulé que cette inhumation doit respecter plusieurs règles L’animal en question ne peut excéder les 40 kilos voir plus bas. Le propriétaire de l’animal est tenu de posséder le terrain sur lequel il compte pratiquer cette opération. Les sacs plastiques et autres bâches ou toiles cirées utilisées en guise de linceul sont à bannir car non biodégradables et sources de pollution pour les sous-sols. On privilégiera un linge éviter les fibres synthétiques, une couverture ou une boite, de carton ou de bois. Une fois placé en terre, le corps sera recouvert de chaux vive. Concernant la fosse, elle doit être au moins d’un mètre de profondeur, située à trente-cinq mètres minimum des habitations voisines et des points d’eau, rivières, torrents, ruisseaux, nappes phréatiques afin d’éviter les pollutions. Dans tous les cas il convient de contacter la mairie pour savoir s’il y a des normes spécifiques à ce sujet ; si l’on habite dans un lotissement, il est recommandé de consulter le cahier des charges pour vérifier ce qui est imposé à ce propos. Si vous souhaitez enterrer votre animal chez vous, vous pouvez utiliser Nidoo, un cocon recyclé, biodégradable et qui contient des graines végétales. Une fois le Nidoo enterré, un arbre et des fleurs naîtront, créant un lieu de recueil et de souvenir éternel. Nidoo est disponible sur et dans les cliniques vétérinaires. Privilégier l’incinération de l'animal ? Il existe deux modes d’incinération collective ou individuelle. La crémation collective suppose que votre animal soit incinéré avec d’autres dépouilles, de trois à cinq en moyenne suivant la taille. Ce sont des entreprises spécialisées qui s’en chargent, après avoir pris en charge le corps au domicile ou chez le vétérinaire. La dépouille est placée en sac plastique dans lequel elle sera brûlée. Il faut bien prendre en compte que dans ce cas-là, on ne pourra pas récupérer les cendres, car elles sont mêlées à celles des autres animaux. Ces dernières seront répandues sur un terrain consacré à cet effet. Ce type de démarche fait l’objet d’une convention de crémation signée par le vétérinaire et obligatoire pour procéder à l’opération. Cette dernière est chiffrée à 150 euros en moyenne, ce qui inclut le transport et le coût de l’incinération, coût qui évolue en fonction de la taille de la bête. La crémation individuelle qui permet d’assister à la cérémonie, mais surtout de récupérer les cendres de l’animal et de les placer en urne. Le procédé est appliqué avec la même rigueur qu’une incinération collective. Une plaque ignifugée détermine l’identité de l’animal d’après la convention de crémation établie par son vétérinaire. Une fois l’urne récupérée, cette dernière pourra être inhumée sur la propriété il faudra alors privilégier une urne biodégradable ou être conservée à la maison même. Il existe des urnes personnalisables de différentes manières, avec photo, nom de l’animal ... Il faut compter une moyenne de 350 euros pour la crémation, le service vétérinaire, l’urne. Opter pour un cimetière animalier ? Il est aussi possible de faire inhumer son animal dans un cimetière spécialisé pour animaux. On en dénombre une trentaine en France, privés ou communaux, tous gérés par des associations de défense des animaux type SPA ou des sociétés, et répondant aux mêmes impératifs en terme de normes que les cimetières pour les humains. Pour placer un animal dans une nécropole dédiée, il faut négocier une concession pour une tombe d’environ 50 centimètres de côté pour une durée allant de un à cinquante ans ; régler une taxe d’inhumation ; éventuellement faire construire un caveau surmonté ou non d’un monument. Le corps peut aussi être inhumé en pleine terre du moment qu’il est entouré dans un linge et placé dans une boite biodégradable. Il faut compter un budget allant de 120 euros pour la concession et la taxe d’inhumation à 500 si l’on choisit de faire ériger un cavurne et une tombe avec inscription tout en utilisant un cercueil en bois. Il est possible de placer plusieurs corps ou plusieurs urnes dans la même concession. Il existe par ailleurs des cimetières virtuels pour animaux où les propriétaires qui n’ont pu faire enterrer leur animal faute de moyens, ont l’opportunité de créer une sépulture numérique pour célébrer leur petit compagnon avec force photographies, messages et souvenirs. Ces services sont généralement gratuits, certaines fonctions supplémentaires faisant l’objet d’un forfait. Que faire quand l’animal excède les 40 kilos ? Il est formellement interdit pas la législation française d’enterrer un animal de très gros volume dans sa propriété ainsi que le stipule l’article du code rural. Si son poids est supérieur à quarante kilos, il faut Éventuellement le confier au vétérinaire qui le fera incinérer, ce qui représente une somme conséquente. Faire intervenir une entreprise d’équarrissage c’est principalement le cas pour les chevaux et les ânes. Dans les deux cas avertir la mairie de sa commune ; en effet, selon l’article du code rural, le détenteur est tenu de déclarer la mortalité dans les quarante-huit heures ». La municipalité tient à disposition une liste des entreprises spécialisées dans ce domaine. Le coût évolue entre 80 et 180 euros. L’entreprise retenue doit se présenter dans les deux jours suivant le décès. Si elle dépasse ce délai, elle est passible de poursuites et d’une amende élevée. Il faut impérativement signaler tout retard en mairie. En attendant que l’animal soit enlevé, il convient d’isoler le cadavre pour éviter d’éventuelles contaminations. À noter 1. Parce qu’il suppose le dépeçage de l’animal qui est ensuite recyclé, l’équarrissage est souvent appréhendé comme difficile et traumatique par les propriétaires. Or il existe maintenant des enseignes spécialisées dans l’incinération des animaux volumineux type équidés. 2. Il est interdit de se débarrasser d’un poisson mort en le jetant dans les sanitaires, à la poubelle, dans un caniveau ou dans une mare. On enfreint alors les articles L. 226-3 du Code rural, et 98 du règlement sanitaire départemental type. Si un officier de police constate l’infraction, on risque une amende de 150 euros. Choisir la naturalisation taxidermie ? Par ailleurs, il y a la solution de la naturalisation. La dépouille de l'animal est confiée à un taxidermiste qui va assurer la conservation du corps dans l’attitude de la vie. On pourra alors garder l’animal à ses côtés, dans son environnement quotidien. Cette possibilité suppose qu’on ait conservé l’animal en bon état, le temps que le professionnel le prenne en charge. Un mot sur le processus de taxidermie Le taxidermiste vide le corps de ses organes, tannera la peau, puis la positionne soit sur le squelette soit sur une infrastructure en métal, qu’il rembourrera pour donner du volume. Il peaufinera ensuite en retouchant les yeux, la gueule… C’est un travail long et précis qui demande du temps et de la patience. Une taxidermie prend en moyenne six mois en fonction du travail à réaliser, du volume de l’animal et du cahier de commande de l’artisan. Il faut fournir plusieurs photographies et documents relatant de l’attitude de l’animal de son vivant, arrêter la pose dans laquelle on aimerait qu’il soit immortalisé. Cette opération délicate suppose un certain coût, évalué en fonction de la taille et du poids ainsi que du travail de restauration à effectuer. Il faut compter une base de 500 euros.

L’arrivée d’un chat à la maison est toujours un moment particulièrement joyeux et excitant. Elle nécessite aussi la prise de quelques précautions préalables comme l’achat du matériel adéquat pour assurer l’épanouissement du petit félin, mais aussi pour assurer que l’animal sera toujours en bonne santé. Accès Rapide au Contenu1 Soyez prévoyant pour limiter les frais du vétérinaire2 Les dépenses vétérinaires de prévention et soins Pour résumé en ce qui concerne les frais vétérinaires de prévention et soins incontournables3 Les dépenses vétérinaires liées aux Pour résumé en ce qui concerne les frais vétérinaires liés aux maladies4 Les dépenses vétérinaires liées aux Pour résumé en ce qui concerne les frais vétérinaires liés aux accidents En effet, pour grandir et vivre en bonne santé, votre chat doit recevoir un minimum de soins vétérinaires tant préventifs que curatifs. Afin d’éviter les mauvaises surprises, il est donc primordial pour vous de maîtriser ou du moins d’avoir une idée sur les différents prix liés aux soins vétérinaires. Dans la suite, cet article vous présente tout ce que vous devez savoir pour planifier un budget santé convenable pour votre matou si vous ne disposez pas d’une mutuelle pour votre chat. Soyez prévoyant pour limiter les frais du vétérinaire Pour éviter plus tard de très mauvaises surprises, vous devez, dès l’acquisition d’un chaton, connaître tous les frais relatifs aux soins vétérinaires de votre petite bête durant toute sa vie. Ce que vous devez savoir c’est que l’espérance de vie d’un chat est d’environ 12 ans donc préparez-vous à des dépenses santé à titre préventif comme curatif au moins pour les 12 années à venir. Notez que dès sa naissance, le chat a besoin de soins préventifs comme la vaccination, pour le protéger de maladies graves, extrêmement dangereuses et potentiellement mortelles comme le typhus, le coryza, la leucose et la rage. De plus il doit être vermifugé et suivre un traitement antiparasitaire externe, ce qui le protègera d’une part des parasites internes vers et d’autre part des parasites externes puces, tiques, poux. Enfin, votre chat devra être stérilisé. En plus des dépenses liées aux soins d’ordre préventif et incontournables, vous devez aussi vous préparer à l’éventualité de dépenses relatives aux maladies, accidents et autres événements imprévus. Dans tous les cas, sachez que les coûts relatifs à la santé de votre petite bête augmenteront au fur et à mesure qu’il grandira. Il vous est donc vivement recommandé de souscrire à une assurance-santé pour chat, qui prendra en charge la quasi-totalité de ces frais, et vous permettra donc de réduire considérablement vos dépenses. Comparer les Assurances pour Chat Les dépenses vétérinaires de prévention et soins incontournables Il est toujours plus simple et même plus rentable de prévenir un mal que de le guérir. C’est la raison pour laquelle, comme mentionné plus haut, les frais de santé incontournables pour votre chat sont ceux ayant principalement un rôle préventif. Il s’agit notamment des frais de visites de routine, de vaccination, de vermifugation et de stérilisation. Ainsi, notez que les frais d’une consultation de routine chez un vétérinaire tournent autour de 30 – 50 euros. Comme il vous est recommandé de faire 1 à 2 visites annuelles, vous devez donc réservez 60 à 100 euros par an. Pour les vaccins du chat, et suivant les maladies choisies, comptez entre 60 et 80 euros de dépenses annuelles, avec le double la première année de vaccination puisque le premier rappel de vaccination a lieu la même année, environ 1 mois après la primovaccination. Vous devez également prévoir au moins 20 euros par an, pour les dépenses liées à la vermifugation de minou. Et enfin, pour la stérilisation de votre chat, prévoir environ 70 euros si c’est un mâle et 120 – 150 euros s’il s’agit d’une femelle. Pour résumé en ce qui concerne les frais vétérinaires de prévention et soins incontournables Consultation de routine 30 à 50 € Vaccination 60 à 80 € Vermifugation 20 € Antipuce et anti-tique 20 € Castration chat mâle 70 € Castration chat femelle 120 – 150 € Consultation d’un comportementaliste 90 € à 250 € Les dépenses vétérinaires liées aux maladies Les dépenses relatives au traitement des maladies du chat représentent 75 % du budget santé ! En effet, les frais liés aux consultations, examens, analyses, opérations et soins pour traiter les maladies sont véritablement élevés. Les maladies touchant fréquemment les chats sont les troubles digestifs, les affections dermatologiques, les allergies, les problèmes urinaires, et même les cancers. Les frais d’analyse en laboratoire varient entre 50 et 100 euros. Pour traiter votre chat d’une maladie du système digestif comme une gastro entérite bénigne, comptez environ 80 euros. Par contre, prévoir 120 euros pour la prise en charge d’une affection dermatologique, et parfois jusqu’à 250 euros en forfait trimestriel, pour traiter une allergie. Si votre petite bête souffre d’un cancer, la note sera de 500 – 600 euros pour l’ablation de la tumeur, en plus des 1 200 à 1 500 euros de frais liés aux séances de radiothérapie. Pour résumé en ce qui concerne les frais vétérinaires liés aux maladies Analyses en laboratoire et bilans sanguin 50 à 100 € Affection dermatologique 120 € Traitement d’une allergie en forfait trimestriel 250 € Gastro entérite bénigne 80€ Otite 90€ Ablation de kystes 190€ Ablation d’une tumeur 500 € Séances de radiothérapie de 1 200 à 1 500€ Les dépenses vétérinaires liées aux accidents Les accidents sont des événements totalement imprévus, et qui peuvent donc arriver à tout moment, surtout quand vous n’avez pas d’argent ! Raison pour laquelle nous réitérons l’importance de souscrire à une assurance-santé pour votre chat. Les dépenses après un accident de votre animal concernent le plus souvent la prise en charge de l’intervention chirurgicale, l’hospitalisation et la rééducation du matou. À titre d’exemple, pour une opération chirurgicale suite à une fracture, les frais vétérinaires varient de 200 à 500 euros. Comptez environ 800 à 1 500 euros pour une intervention chirurgicale sur les ligaments croisés et les séances de rééducation y afférentes. Enfin, suivant les villes et les cliniques, les frais journaliers d’hospitalisation se situent entre 10 et 50 euros. Pour résumé en ce qui concerne les frais vétérinaires liés aux accidents Consultation d’urgence 50 à 100 € Chirurgie, anesthésie et hospitalisation 300 à 1 500€ Hospitalisation 10 à 50 €/jour Credit Photo International Fund for Animal Welfare Animal Rescue D'autres Articles sur le Sujet Nicolas Passionné et grand amoureux des chats, j’accompagne avec plaisir, intégrité et sincérité tous les propriétaires désireux d’avoir une relation harmonieuse avec leur petite boule de poils.

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