MarineLe Pen arrive, Ă  l’issue du premier tour, en tĂȘte dans prĂšs de 20 000 communes, plus que n’importe quel autre candidat. Comme en 2017, la candidate du Rassemblement national fait le TCHIDJO TCHIDJO Samuel StĂ©phane Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Cette acception est cependant assez Ă©troite dans la mesure oĂč un systĂšme Ă©lectoral comprend au-delĂ  des modes de scrutin qui le composent, le type de suffrage, les reprĂ©sentations particuliĂšres, les considĂ©rations financiĂšres et administratives
 [2] Il faut prĂ©ciser que ces 4 modes se subdivisent en 2 catĂ©gories dont l’une est relative au nombre de tour scrutin a un tour et scrutin a deux tours et l’autre relative au nombre de siĂšge Ă  pourvoir scrutin uninominal et scrutin plurinominal. Et tel que l’étude le rĂ©vĂšlera chaque mode de scrutin d’une catĂ©gorie ne peut fonctionner que s’il est associĂ© Ă  un des modes de l’autre catĂ©gorie. Un scrutin uninominal est donc toujours Ă  un ou deux tours, pareil pour un scrutin plurinominal. Cependant, des variantes telles le vote alternatif ou le scrutin Ă  3 tours prĂ©sent aux lĂ©gislatives françaises ne seront point Ă©tudiĂ©s. [3] L’expression est du professeur M. Duverger in les diffĂ©rents systĂšmes Ă©lectoraux », l’étude de la sociĂ©tĂ©, section 8 l’organisation politique », pp. 308. [4] Il s’agit des votes effectivement portĂ©s sur un ou plusieurs candidats exclus alors les votes blancs, ils sont les seuls considĂ©rĂ©s dans le dĂ©compte des voix et l’attribution des siĂšges Ă  pourvoir dans tous les systĂšmes Ă©lectoraux au monde [5] Ce mode de scrutin a pour fief les Ă©lections prĂ©sidentielles et notamment dans de nombreux pays d’Afrique noire Gabon. [6] C’est un mode de scrutin actuellement utilisĂ© aux lĂ©gislatives en France, au Tchad, au Mali, au Gabon en Egypte
 et Ă  l’élection prĂ©sidentielle au Costa Rica, en Argentine et en Sierra Leone. [7] On entend par majoritĂ© absolue le fait d’obtenir au moins 50% des SVE + 1 voix. [8] Il est utilisĂ© aux Ă©lections prĂ©sidentielles du Cameroun Ă©galement aux lĂ©gislatives pour toutes les circonscriptions uninominales, de l’Islande, de la CorĂ©e du Sud, des Philippines
 [9] Il est utilisĂ© pour les Ă©lections lĂ©gislatives aux Bermudes et en ThaĂŻlande [10] Il est utilisĂ© Ă  l’élection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine pour Ă©lire les grands Ă©lecteurs et aux Ă©lections europĂ©ennes en France il sert Ă  dĂ©signer 78 Ă©lus dans 08 circonscriptions [11] C’est ce qui vaut au scrutin plurinominal d’ĂȘtre Ă©galement appelĂ© scrutin de liste. Voir M. Duverger, Art prĂ©citĂ©, pp 309. [12] Le panachage est la facultĂ© offerte aux Ă©lecteurs dans un scrutin de liste de voter non pas pour une liste entiĂšre mais pour les candidats en lice au sein de toutes les listes en compĂ©tition. S’il y’a donc 05 siĂšges Ă  pourvoir et 06 listes concurrentes soit 30 candidats en course, l’électeur choisi librement ses 05 candidats parmi les 30 en compĂ©tition. C’est donc l’électeur qui constitue sa propre liste Ă  la rĂ©alitĂ©. Or, si l’on est face Ă  des listes bloquĂ©es, l’électeur ne peut voter que pour une des 06 listes en prĂ©sence. [13] Il s’agit le plus souvent d’un bulletin de vote sur lequel l’électeur doit cocher un seul nom ou un symbole, cela rĂ©duit considĂ©rablement les risques de fraudes ou d’abus des Ă©lecteurs analphabĂštes. [14] Une prĂ©cision est utile Ă  ce stade, l’expression petits partis dĂ©signe le plus souvent des partis de dimension locale rĂ©gionale ou dĂ©partementale, alors que partis minoritaires dĂ©signe les partis prĂ©sents dans les assemblĂ©es chambre haute ou basse mais en petit nombre. Dans tous les cas, ces deux catĂ©gories de partis ont trĂšs souvent du mal Ă  exister et se faire entendre dans les systĂšmes Ă©lectoraux majoritaires. [15] Un autre reproche important fait au systĂšme majoritaire est qu’il gĂ©nĂšre des inĂ©galitĂ©s entre les partis relativement au rapport suffrages obtenus et siĂšges attribuĂ©s. Ainsi, le professeur Duverger dans son article prĂ©citĂ© rapporte qu’aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1954 en Turquie, le parti dĂ©mocrate a obtenu 93% des siĂšges en jeu avec 58% des suffrages alors que le parti rĂ©publicain n’a obtenu que 5,5% des siĂšges avec 35% des suffrages. [16] Elle est utilisĂ©e Ă  ce jour aux lĂ©gislatives en Belgique, Suisse, au Lichtenstein, Portugal
 [17] En effet, le problĂšme avec la technique du QE est qu’elle gĂ©nĂšre des disparitĂ©s dans la mesure oĂč certains dĂ©putĂ©s Ă©taient Ă©lus avec voix et d’autres avec moins de selon la taille de la circonscription. Toute chose qui prĂȘtait Ă  penser qu’il y’a des Ă©lus plus lĂ©gitime que d’autres. Pour corriger cela, on imagina la technique du nombre uniforme qui est un quotient Ă©lectoral dĂ©terminĂ© par la loi et qui sert Ă  Ă©lire tous les dĂ©putĂ©s. [18] En rĂ©alitĂ©, le nombre uniforme NU arrĂȘtĂ© par la loi avant Ă©lection, l’est sur la base d’un certain nombre d’élĂ©ments pas toujours fiables. Ainsi, il arrive que pour diverses raisons telles que le taux d’abstention, le taux de bulletins nuls
 un ou plusieurs Ă©lus ne puissent recueillir un nombre de suffrage Ă©gal au NU. Le problĂšme de lĂ©gitimitĂ© demeure donc tout entier avec cette technique Ă  l’égard de certains Ă©lus. D’oĂč la conception de la technique du quotient national. [19] Ce procĂ©dĂ© est utilisĂ© au sein de la composante proportionnelle du scrutin mixte consacrĂ© pour les lĂ©gislatives au Cameroun. [20] Il faut prĂ©ciser ici que les partis n’ayant obtenu aucun siĂšge Ă  l’issu de la premiĂšre rĂ©partition conserve l’ensemble de leur voix initial pour la seconde, cela leur est alors considĂ©rĂ©s comme reste de voix. [21] En effet, si aprĂšs la premiĂšre rĂ©partition la liste A possĂšde 7000 voix, B= 5000 voix, C= 3000 voix et D= 1500 voix pour 02 siĂšges disponibles. Les listes A et B ayant les plus grands restes emportent les 02 siĂšges Ă  pourvoir. [22] ConsidĂ©rons les listes A voix et 1 siĂšge, B voix et 1 siĂšge, C voix et 0 siĂšge et D 8000 voix et 0 siĂšge aprĂšs le premier partage au QE. L’on va conserver les voix initial de chaque liste mais majorĂ© leur nombre de siĂšge d’un autre fictif, ce qui donne liste A=2 siĂšges, B=2 siĂšges, C=1 siĂšge et D=1 siĂšge. On divise alors les voix initiales de chaque liste par son nombre de siĂšge fictif et on classe les rĂ©sultats obtenus par ordre dĂ©croissant, la liste possĂ©dant la plus forte moyenne obtient le siĂšge Ă  pourvoir. Les prochaines opĂ©rations conservent les voix initiales de chaque liste mais prennent en compte leur nombre de siĂšge Ă  l’issue de la derniĂšre rĂ©partition en les majorant Ă  chaque fois d’un siĂšge fictif. AprĂšs division, la liste dĂ©tentrice de la plus forte moyenne obtient le siĂšge disponible. On rĂ©pĂšte l’opĂ©ration autant de fois qu’il y a de siĂšge Ă  pourvoir. [23] Encore connue aux Etats-Unis sous le nom de mĂ©thode de Jefferson, la mĂ©thode d’Hondt est actuellement employĂ©e pour l’élection Ă  la chambre basse de l’Espagne, d’IsraĂ«l, de la Finlande
 [24] Le vote prĂ©fĂ©rentiel est notamment utilisĂ© sous les cieux du Danemark, de la SuĂšde, la NorvĂšge, la Pologne et l’Italie. [25] Le VUT est actuellement utilisĂ© par la Nouvelle ZĂ©lande Ă©lection municipale, et aux lĂ©gislative en Tasmanie, en Irlande, Estonie, Australie, et au NĂ©pal. [26] Plus prĂ©cisĂ©ment ce sont Thomas Hare britannique et Carl Andrae danois qui Ă©tablirent sĂ©parĂ©ment les principes de ce mode de scrutin au 19s [27] La dĂ©termination du QE dans le VUT est assez particuliĂšre, le principe commande de considĂ©rer l’ensemble des SVE au sein de la circonscription et de les diviser par les siĂšges en jeu majorĂ©s d’un siĂšge fictif, le quotient obtenu est majorĂ© d’une unitĂ©. Ainsi, s’il y’a sve au sein d’une circonscription et 09 siĂšges en jeu. L’on additionne 01 siĂšge fictif ce qui nous donne 10 siĂšges et l’on divise les SVE par le nombre de siĂšge fictif 10 = On majore alors ce quotient d’une unitĂ©, ce qui nous donne Le QE est alors = sve dans cette circonscription. [28] Il faut prĂ©ciser que cette redistribution des suffrages supplĂ©mentaires SS des candidats Ă©lus obĂ©it Ă  un principe assez singulier guidĂ© par un souci d’équitĂ©. Ainsi, si un candidat est Ă©lu avec 100v et rĂ©colte 100 SS uniquement les votes ou il est choix numĂ©ro 1 et ne seront bĂ©nĂ©ficiaires des SS que les candidats dĂ©signĂ©s choix numĂ©ro 2 sur tous ses votes, l’on va dans un souci d’équitĂ© redistribuĂ© non pas seulement ses 100 SS mais Ă©galement ses 100v dĂ©jĂ  utilisĂ©s Ă  l’ensemble des candidats ayants droit. Pour donc introduire 100v reprĂ©sentant les SS dans la nouvelle rĂ©partition aux 200 bĂ©nĂ©ficiaires », l’on va fractionner chacun des 100 SS par deux et obtenir une demi-voix pour chaque bĂ©nĂ©ficiaire Ă©ventuel. Ainsi, si un candidat rĂ©colte 30v 1 vote valant œ voix de cette redistribution cela lui donnera droit Ă  15v additionnĂ©e Ă  ses voix prĂ©cĂ©dentes au terme de la nouvelle rĂ©partition. Ce fractionnement nombre de SS/la totalitĂ© des voix du candidat soit voix comptabilisĂ©es+SS des voix du candidat est sans limite et doit permettre sans ne lĂ©ser aucun candidat en course de ne reverser au sein de la nouvelle rĂ©partition la seule quantitĂ© des SS du prĂ©cĂ©dent Ă©lu. [29] On entend ici par organe dirigeant, les assemblĂ©es Ă©lues telles l’assemblĂ©e nationale, le sĂ©nat, les conseils rĂ©gionaux, dĂ©partementaux ou municipaux et Ă©ventuellement le gouvernement qui est trĂšs souvent le fruit de coalition s’il Ă©mane d’une chambre basse Ă©lue sur la bas d’une RP IsraĂ«l en est la parfaite illustration contemporaine. [30] C’est un systĂšme notamment utilisĂ© en Allemagne parlement fĂ©dĂ©ral, en Bolivie, en Ecosse et en Hongrie [31] En effet, que la circonscription soit plurinominale CP ou uninominale CU, l’électeur dispose de 02 bulletins de vote BV et il dĂ©signe pour l’un, un candidat et pour l’autre, un parti CU ou sa liste CP. Le dĂ©compte des votes individuels est local et les candidats arrivĂ©s en tĂȘte sont dĂ©clarĂ©s vainqueurs dans la circonscription, tandis que le dĂ©compte des votes Ă  l’intention des partis est rĂ©alisĂ© Ă  l’échelon national sur la base d’une RP au nombre uniforme ou au quotient national. [32] En fait, de nombreux petits partis incapables de glaner des siĂšges sur le plan local vote individuel vont pourtant totaliser sur le plan national vote de parti ou de liste un nombre de suffrages intĂ©ressants. Ainsi, si un parti a totalisĂ© sur le plan national 10% des suffrages et rĂ©coltĂ© 02% des siĂšges, un supplĂ©ment de siĂšges lui sera octroyĂ© issus de ceux dĂ©duits aux partis ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un excĂ©dent de siĂšges Ă  l’issue de la rĂ©partition des votes de partis. Si malgrĂ© cette opĂ©ration la compensation n’est pas satisfaisante on peut augmenter lĂ©gĂšrement le nombre de siĂšges de la reprĂ©sentation nationale afin de les redistribuer aux partis lĂ©sĂ©s. [33] Le SMSC est rĂ©putĂ© utilisĂ© Cameroun, en Andorre, ArmĂ©nie, Croatie, Equateur, GĂ©orgie, Tunisie, Taiwan, au Japon, au SĂ©nĂ©gal
 [34] Dans un SMSC les CP ne sont pas systĂ©matiquement rĂ©gies par la RP, certaines peuvent ĂȘtre rĂ©gies entiĂšrement par le SMP notamment les CP disposant de peu de siĂšges ou alors par un rĂ©gime mixte un 1er partage Ă  la majoritĂ© simple ou absolue et un second Ă  la RP et enfin elles peuvent ĂȘtre totalement rĂ©gies par la RP. [35] Le VUNT a Ă©tĂ© historiquement utilisĂ© et l’est d’ailleurs jusqu’à ce jour au Nauru, en Irlande et en Papouasie Nouvelle GuinĂ©e
Le8 novembre, jour de l'élection présidentielle, les citoyens voteront pour un groupe de grands électeurs. Si Donald Trump ou Hillary Clinton remporte la
Avec 66,72% d'abstention, une majoritĂ© de Français ne se sont pas exprimĂ©s dimanche lors de ces Ă©lections locales. L'abstention progresse une nouvelle fois. En 2015, au premier tour des Ă©lections rĂ©gionales, elle s'Ă©tait Ă©levĂ©e Ă  50,09%, selon les rĂ©sultats dĂ©finitifs. En 2010, elle se situait Ă  53,67%, et en 2004 Ă  39,16%. Cette annĂ©e, l'abstention atteint 66,72%, selon les donnĂ©es du ministĂšre de l'IntĂ©rieur. Ce scrutin local avait pourtant un avant-goĂ»t d'Ă©lection prĂ©sidentielle, mais les Ă©lecteurs n'ont pas Ă©tĂ© au rendez-vous. Entre la conjoncture dĂ©favorable de l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19 et la dĂ©sillusion d'une partie des citoyens, franceinfo tente de comprendre pourquoi ce phĂ©nomĂšne de l'abstention bat un nouveau record. >> Suivez en direct toutes les rĂ©actions et tous les rĂ©sultats des Ă©lections rĂ©gionales et dĂ©partementales Le contexte de la crise sanitaire L'abstention "abyssale" est "en partie liĂ©e Ă  la situation sanitaire", a estimĂ© Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, dimanche, aprĂšs l'annonce des rĂ©sultats. Les courbes Ă©pidĂ©miques sont pourtant Ă  la baisse depuis plusieurs semaines, mais le souvenir des Ă©lections municipales 2020 reste vivace. Le premier tour des municipales s'Ă©tait dĂ©roulĂ© le 15 mars en pleine premiĂšre vague de l'Ă©pidĂ©mie et de nombreux Ă©lus avaient Ă©tĂ© contaminĂ©s. Certains maires ont mĂȘme payĂ© de leur vie la tenue de ce scrutin. Pour les rĂ©gionales, la campagne de vaccination a permis de sĂ©curiser les assesseurs des bureaux de vote, mais la peur du virus reste prĂ©sente, notamment chez les Ă©lecteurs les plus fragiles. "Ce n'est pas Ă©vident de mobiliser notre Ă©lectorat parmi les personnes ĂągĂ©es", a constatĂ© pendant la campagne Ourida Allali, candidate UDI aux dĂ©partementales sur le canton de Bobigny Seine-Saint-Denis. "Ces Ă©lections ont Ă©tĂ© reportĂ©es plusieurs fois et les Français n'avaient pas la tĂȘte Ă  se pencher sur leurs reprĂ©sentants rĂ©gionaux et dĂ©partementaux", confirme Martial Foucault, directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po Cevipof. "On ne sort pas d'une telle pĂ©riode de confinements et de couvre-feux en se mettant dans un bain de jouvence Ă©lectoral." Martial Foucault, directeur du Centre de recherches politiques de Sciences PoĂ  franceinfo Entre le masque, la distanciation sociale et les mesures de couvre-feu, la campagne des candidats s'est parfois rĂ©sumĂ©e Ă  une simple distribution de tracts. "Il y a eu une invisibilitĂ© de cette Ă©lection. Les candidats ont Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  faire campagne avec des rĂ©unions publiques Ă  partir du 9 juin, donc c'est un temps trop court", estime Martial Foucault. "Avec toutes les mesures, c'est difficile. On est dans une situation oĂč le dĂ©bat est un peu atrophiĂ©", confirme Florent Lacaille-Albiges, candidat LFI aux dĂ©partementales sur le canton de Bobigny. Une Ă©lection difficile Ă  lire Il est en temps normal dĂ©jĂ  ardu de mobiliser les Ă©lecteurs sur des Ă©lections dĂ©partementales ou rĂ©gionales en comparaison d'une prĂ©sidentielle. Mais les candidats n'ont pas Ă©tĂ© aidĂ©s par le contexte politique parfois difficile Ă  comprendre. Prenons l'exemple des alliances Ă  gauche parfois le Parti communiste a rejoint une liste commune avec La France insoumise, comme sur la liste de ClĂ©mentine Autain en Ile-de-France, parfois il s'est rapprochĂ© du PS ou des Ă©cologistes, comme dans le Grand Est. Parfois, les alliances varient mĂȘme au sein d'un territoire entre les dĂ©partementales et les rĂ©gionales. MĂȘme chose du cĂŽtĂ© de LREM, qui peut aussi bien tendre la main aux listes socialistes, comme en Bretagne, ou aux listes de droite, comme en Paca, oĂč la majoritĂ© prĂ©sidentielle a mĂȘme rejoint la liste du LR Renaud Muselier. Difficile de s'y retrouver, notamment pour les jeunes Ă©lecteurs qui dĂ©barquent sur le marchĂ© dĂ©mocratique. "Cela fait seulement quelques jours que je sais qu'il faut aller voter, du coup je ne me suis pas assez renseignĂ©e sur les candidats, sur ce qu'ils proposent, je ne me sens pas assez lĂ©gitime", explique Ă  franceinfo Lucy, une jeune abstentionniste de 23 ans. MĂȘme si une partie des forces politiques a tentĂ© de nationaliser la campagne Ă  un an de la prĂ©sidentielle, notamment en Ă©voquant le thĂšme de la sĂ©curitĂ©, les enjeux de ce double scrutin ne sont pas apparus clairs pour tous les Ă©lecteurs. "Cela ne permet pas de mobiliser un Ă©lectorat qui a quand mĂȘme compris que les rĂ©gions et les dĂ©partements ne gĂ©raient pas la police nationale", analyse Olivier Rouquan, chercheur associĂ© au Centre d'Ă©tudes et de recherches de sciences administratives et politiques. Il y a parfois Ă©galement une confusion entre les deux Ă©lections. "Est-ce que c'Ă©tait une bonne idĂ©e de combiner ces Ă©lections le mĂȘme jour ?", s'interroge ainsi Martial Foucault. "Je ne vois pas Ă  quoi ça sert un conseil rĂ©gional ou dĂ©partemental", confie Steven, 18 ans. Par ailleurs, le vote sanction utilisĂ© parfois dans ce type d'Ă©lections intermĂ©diaires ne pousse pas Ă  la mobilisation puisque la majoritĂ© prĂ©sidentielle ne gouverne aucune rĂ©gion. Une tendance gĂ©nĂ©rale Ă  la dĂ©mobilisation Les Ă©lections locales ne passionnent pas les foules. Le sentiment d'un scrutin qui ne va rien changer Ă  la vie des Français est de plus en plus rĂ©pandu. "Je ne vois pas trop l'utilitĂ© du vote dans ma situation. Peu importe le candidat pour qui je vote, ça ne va pas changer les choses", explique Robby, 22 ans. Les Français interrogĂ©s par les mĂ©dias comme par les instituts de sondage tĂ©moignent d'un dĂ©sintĂ©rĂȘt grandissant vis-Ă -vis de la politique. "La droite, les communistes
 ça ne change rien. Ça fait trente ans que je suis lĂ  et je suis Ă©cƓurĂ© par la politique. Du coup, je ne vote plus", ajoute Kader, 56 ans, habitant de Bobigny. "Il y a l'approfondissement d'un dĂ©crochage, d'une fracture politique, qui est de plus en plus marquĂ© par un dĂ©sintĂ©ressement, une mĂ©fiance envers le personnel politique, analyse le politologue Olivier Rouquan. On a un approfondissement de la crise de la reprĂ©sentation, nous arrivons quand mĂȘme Ă  un signe alarmant pour la dĂ©mocratie." InterogĂ©s par Ipsos/Sopra Steria, les Ă©lecteurs confirment ce sentiment. Selon 39% des sondĂ©s, "ces Ă©lections ne changeront rien Ă  leur vie". Selon 23% d'entre eux, il s'agit de manifester "le mĂ©contentement Ă  l'Ă©gard des hommes politiques en gĂ©nĂ©ral". Enfin "aucune liste ou candidat" ne plaĂźt Ă  22% des personnes questionnĂ©es. La baisse du nombre de candidats aux Ă©lections dĂ©partementales peut Ă©galement ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un symptĂŽme de ce dĂ©sintĂ©rĂȘt croissant. A l'Ă©chelle nationale, il y a 12% de binĂŽmes en moins par rapport Ă  2015. En Haute-Loire par exemple, pas moins de cinq cantons sur 19 se retrouvent avec un seul binĂŽme candidat. Dans ces territoires, les Ă©lecteurs n'ont donc mĂȘme plus le choix. Une situation qui ne pousse pas Ă  la mobilisation. "Il y a la confirmation d'un essoufflement dĂ©mocratique, estime Martial Foucault. La sĂ©quence avec le mouvement des 'gilets jaunes' et le grand dĂ©bat a montrĂ© qu'on Ă©tait arrivĂ© Ă  la fin d'un cycle de dĂ©mocratie Ă©lectoral, avec ce modĂšle qui considĂšre que les Ă©lecteurs s'expriment uniquement par les urnes. Ce modĂšle ne peut plus suffire Ă  faire vivre la dĂ©mocratie." Des couacs en sĂ©rie Des dysfonctionnements ont marquĂ© le vote lors de ce premier tour. Les Ă©lecteurs marseillais les plus matinaux ont parfois eu la mauvaise surprise de dĂ©couvrir que leurs bureaux n'avaient pas ouvert, faute d'assesseurs pour les tenir. A Cousolre Nord, le bureau de vote a bien ouvert, mais les bulletins de vote de la liste de gauche emmenĂ©e par l'Ă©cologiste Karima Delli Ă©taient absents. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc MĂ©lenchon, a rĂ©clamĂ© "une commission d'enquĂȘte sur les conditions dans lesquelles s'est dĂ©roulĂ© le vote". Plus tĂŽt dans la campagne, des plis Ă©lectoraux ont parfois Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans la nature, selon France 3 Hauts-de-France. L'entreprise privĂ©e Adrexo, chargĂ©e de la distribution de la propagande Ă©lectorale dans sept rĂ©gions, aurait eu des difficultĂ©s pour assurer sa mission. Cela concerne donc potentiellement 22 millions d'Ă©lecteurs. France 2 a ainsi recensĂ© une vingtaine d’endroits oĂč les courriers ont parfois Ă©tĂ© mal distribuĂ©s, voire jetĂ©s Ă  la poubelle. RĂ©sultat selon plusieurs Ă©lus, des personnes n'ont pas eu accĂšs aux professions de foi des candidats. Sur Twitter, le dĂ©putĂ© LFI Adrien Quatennens a interpellĂ© le gouvernement Ă  ce sujet "Deux Ă©lections ont lieu dimanche. EnormĂ©ment de Français ne sont pas au courant. Et pour cause, le matĂ©riel Ă©lectoral n’arrive pas ou incomplet ou distribuĂ© de façon anarchique par le prestataire." Ça se sont les professions de foi stockĂ©es dans le local de l'entreprise Adrexo de la FlĂšche. VĂ©ritable scandale que l'Ă©tat se soit dĂ©chargĂ© d'une mission d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©rale sur une sociĂ©tĂ© privĂ©e incapable de distribuer la propagande Ă©lectorale. Regionale2021 departementales — Isabelle SĂ©vĂšre isasevere June 16, 2021 InterrogĂ© au SĂ©nat sur ces couacs de campagne, le ministre de l'IntĂ©rieur, GĂ©rald Darmanin, a annoncĂ© que le marchĂ© public allait ĂȘtre remis en cause aprĂšs ces Ă©lections. Mais pour ce double scrutin, le mal est dĂ©jĂ  fait. Selon Ipsos/Sopra Steria, il existe ainsi une mĂ©connaissance massive des candidats de la part des Ă©lecteurs. PhilippeWojazer / Reuters Emmanuel Macron Ă©lu PrĂ©sident, le plus jeune de la RĂ©publique française; c'est l'une des 25 raisons qui font avec liens vers les articles du code Ă©lectoral Du Tartre-Gaudran 31 habitants - Mairie ci-contre Ă  Versailles 89 500 habitants, les 262 communes des Yvelines connaissent toutes les diffĂ©rentes situations d’élection des grands Ă©lecteurs Ă©galement appelĂ©s "dĂ©lĂ©guĂ©s des Conseils municipaux". En effet, si 28 % des 5 200 Ă©lus municipaux des Yvelines ceux des communes de plus de 9 000 habitants sont d’office des grands Ă©lecteurs, 72 % de nos conseillers municipaux doivent Ă©lire un nombre de grands Ă©lecteurs variant de 1 Ă  15 parmi les membres de leur conseil municipal. Tous ces grands Ă©lecteurs-Ă©lus municipaux des Yvelines reprĂ©sentent au final 93 % du corps Ă©lectoral des Ă©lections sĂ©natoriales de septembre. Le restant est composĂ© des dĂ©putĂ©s, des conseillers rĂ©gionaux et des conseillers gĂ©nĂ©raux des Yvelines, ainsi que des 124 grands Ă©lecteurs supplĂ©mentaires Ă©lus par les villes de plus de 31 000 habitants les 10 villes les plus peuplĂ©es des Yvelines, dont Versailles, Sartrouville, Saint-Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie qui en Ă©lisent Ă  elles seules plus d’une centaine. Cette Ă©lection des grands Ă©lecteurs aura lieu impĂ©rativement le vendredi 17 juin dans vos conseils municipaux. Elle doit avoir lieu Ă  bulletin secret et sans dĂ©bat art. R133 du Code Ă©lectoral. Les dĂ©bats au sujet des motivations de vote des futurs grands Ă©lecteurs doivent donc avoir lieu entre les conseillers municipaux avant ce conseil municipal de l’élection. Dans nos 220 communes de moins de 9 000 habitants, tout conseiller municipal peut librement prĂ©senter sa candidature soit individuellement, soit sur une liste qui peut ne pas ĂȘtre complĂšte art. L288 et L289. En cas d’impossibilitĂ©, on peut donner un pouvoir Ă  un autre conseiller municipal comme pour chaque conseil, afin de pouvoir participer au vote. On peut mĂȘme ĂȘtre candidat sans ĂȘtre prĂ©sent pour autant. Enfin dans chaque commune, on doit Ă©galement Ă©lire au moins 3 supplĂ©ants pour les grands Ă©lecteurs art. L286, dans la mesure du possible parmi les autres conseillers municipaux et sinon parmi les Ă©lecteurs de la commune qui ne sont pas dĂ©jĂ  grands Ă©lecteurs pour d’autres motifs. Un conseiller municipal qui doit ĂȘtre grand Ă©lecteur d’office, alors qu’il cumule avec un autre mandat impliquant aussi qu’il soit grand Ă©lecteur, doit dĂ©signer au Maire son remplaçant en tant que conseiller municipal avant l’élection. Un conseiller municipal qui doit ĂȘtre grand Ă©lecteur d’office, alors qu’il n’a pas la nationalitĂ© française, doit ĂȘtre remplacĂ© par le premier membre non Ă©lu de la liste des Ă©lections municipales sur laquelle il s’est prĂ©sentĂ©. Dans le dĂ©tail art. L284 et L285 - 1 grand Ă©lecteur doit ĂȘtre Ă©lu dans les communes de moins de 500 habitants et 3 supplĂ©ants dernier chiffre de population athentifiĂ© par l'INSEE - 3 grands Ă©lecteurs doivent ĂȘtre Ă©lus dans les communes de moins de 1 500 habitants et 3 supplĂ©ants - 5 grands Ă©lecteurs doivent ĂȘtre Ă©lus dans les communes de moins de 2 500 habitants et 3 supplĂ©ants - 7 grands Ă©lecteurs doivent ĂȘtre Ă©lus dans les communes de moins de 3 500 habitants et 4 supplĂ©ants - 15 grands Ă©lecteurs doivent ĂȘtre Ă©lus dans les communes de moins de 9 000 habitants et 5 supplĂ©ants - De 9 000 Ă  31 000 habitants, tout conseiller municipal est grand Ă©lecteur de droit et au-delĂ , 1 grand Ă©lecteur supplĂ©mentaire doit ĂȘtre Ă©lu parmi les Ă©lecteurs de la commune par tranche de 1 000 habitants complĂšte et 1 supplĂ©ant par tranche de 5 grands Ă©lecteurs, mĂȘme incomplĂšte, + 2 supplĂ©ants supplĂ©mentaires Dans les communes de moins de 3 500 habitants, l’élection des dĂ©lĂ©guĂ©s puis des supplĂ©ants a lieu au scrutin majoritaire Ă  2 tours majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s nĂ©cessaire au 1er tour, majoritĂ© relative au second art. L288. A partir de 3 500 habitants, l’élection des dĂ©lĂ©guĂ©s et des supplĂ©ants se fait par listes mĂȘme incomplĂštes, c'est-Ă -dire Ă  partir de 2 conseillers Ă  la proportionnelle, avec attribution des mandats restants Ă  la plus forte moyenne voir explication de ces calculs en fin de fiche "ModalitĂ©s d'Ă©lection de vos sĂ©nateurs" art. L289 et R137 Ă  R143. Ces listes doivent avoir un nom de liste, avec le nom des candidats dans l'ordre retenu, et ĂȘtre remises au Maire ou Ă  son remplaçant avant l'ouverture du scrutin Ă  partir du 18 mai 2011 en signalant la dĂ©claration de candidature, avec pour chaque candidat nom, prĂ©nom, domicile, date et lieu de naissance. Enfin le tableau de tous les grands Ă©lecteurs du dĂ©partement est rendu public par le PrĂ©fet dans les 4 jours qui suivent leur Ă©lection. Le dĂ©lai de recours au Tribunal administratif est alors de 3 jours Ă  partir de cette publication, le Tribunal administratif disposant lui-mĂȘme de 3 jours pour rendre sa dĂ©cision art. L292 et R147. VOIR ENSUITE À CE LIEN MODALITÉS D'ÉLECTION DES SÉNATEURS DES YVELINES Cequ'il faut savoir. Plus de 100 000 personnes Ă©taient rĂ©unies dimanche 20 mars Ă  Paris pour le meeting de Jean-Luc MĂ©lenchon organisĂ© place de la RĂ©publique, revendique La France insoumise
Les deux premiĂšres Ă©lections au suffrage universel direct de la Ve RĂ©publique sont celles oĂč se sont prĂ©sentĂ©s le moins de candidats, malgrĂ© la prĂ©sence de candidatures inclassables comme l’utopiste Marcel Barbu en 1965 puis le chef d’entreprise Louis Ducatel en DIRECT. RĂ©sultats de la prĂ©sidentielle 2022, abstention, analyses
 Suivez le 1er tourEn 1974, le nombre de candidats bondit Ă  douze, dont le premier prĂ©tendant Ă©cologiste RenĂ© Dumont, deux trotskistes Arlette Laguiller et Alain Krivine, deux fĂ©dĂ©ralistes Jean-Claude Sebag et Guy HĂ©raud et un royaliste Bertrand Renouvin.→ ANALYSE. Élection prĂ©sidentielle les surprises de ce scrutin depuis 1965En 1976, le Parlement dĂ©cide donc de durcir les rĂšgles de parrainages des candidats au lieu de 100 grands Ă©lus issus d’au moins dix dĂ©partements, le seuil passe Ă  500 issus d’au moins trente dĂ©partements ou territoires d’outre-mer pas plus d’un dixiĂšme devant par ailleurs Ă©maner du mĂȘme dĂ©partement.Jean Lecanuet, ministre de la justice, dĂ©fend Ă  l’époque ce durcissement en dĂ©nonçant les inconvĂ©nients d’une excessive multiplicitĂ© des candidatures » et en se fixant comme double objectif de dĂ©courager les candidatures de fantaisie qui nuiraient Ă  la dignitĂ© de l’élection » et de garantir que la candidature prĂ©sentĂ©e reflĂšte un courant d’opinion revĂȘtant effectivement un caractĂšre national ».Record en 2002Le garde des Sceaux Ă©carte cependant des propositions plus restrictives en expliquant que s’il convient d’éliminer des candidatures insuffisamment sĂ©rieuses pour une consultation de cette nature et de cette importance, il faut aussi se garder d’îter aux Ă©lecteurs, mĂȘme trĂšs minoritaires, la libertĂ© de se reconnaĂźtre dans un candidat de leur choix ».ConsĂ©quence en 1981, bien que candidats sept ans plus tĂŽt, Jean-Marie Le Pen, Ă  l’extrĂȘme droite, et Alain Krivine, Ă  l’extrĂȘme gauche, n’atteignent pas le nouveau seuil. Le nombre de candidatures se stabilise alors Ă  une dizaine jusqu’en annĂ©e-lĂ , le nombre de candidats atteint son record 16 six de droite ou du centre Jacques Chirac, François Bayrou, Jean Saint-Josse, Alain Madelin, Corinne Lepage, Christine Boutin, cinq de gauche Lionel Jospin, Jean-Pierre ChevĂšnement, NoĂ«l MamĂšre, Robert Hue, Christiane Taubira, trois d’extrĂȘme gauche Arlette Laguiller, Olivier Besancenot, Daniel Gluckstein et deux d’extrĂȘme droite Jean-Marie Le Pen et Bruno MĂ©gret.Depuis, probablement en raison de l’élimination du candidat de gauche, Lionel Jospin, devancĂ© par celui d’extrĂȘme droite, Jean-Marie Le Pen, le nombre de candidature s’est stabilisĂ© entre dix et candidats Ă  l’élection prĂ©sidentielle 2017En 2017, malgrĂ© un nouveau renforcement des rĂšgles publication des parrainages sur Internet, envoi des formulaires directement au conseil constitutionnel, etc. le nombre de candidats est finalement de 11.→ À LIRE. PrĂ©sidentielle 2017 affaire Fillon, Macronleaks »  Les faits marquants de la campagneTrois candidats – Jacques Cheminade, Philippe Poutou et Jean Lassalle – ont obtenu de justesse leurs 500 parrainages, et ont rejoint les huit autres prĂ©sents sur la ligne de dĂ©part Nathalie Arthaud, François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, BenoĂźt Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc au premier tour 1965 De Gaulle 44,65, Mitterrand 31,72, Lecanuet 15,57, Tixier-Vignancour 5,2, Marcilhacy 1,71, Barbu 1,151969 Pompidou 44,47, Poher 23,21, Duclos 21,27, Defferre 5,01, Rocard 3,61, Krivine 1,06, Ducatel 1,271974 Mitterrand 43,25, Giscard d’Estaing, 32,6, Chaban-Delmas 15,11, Royer 3,17, Laguiller 2,33, Dumont 1,32 Le Pen 0,75, Muller 0,69, Krivine 0,37, Renouvin 0,17, Sebag 0,16, HĂ©raud 0,081981 Mitterrand 25,85, Giscard d’Estaing 28,32, Chirac 18, Marchais 15,35, Lalonde 3,88, Laguiller 2,3, CrĂ©peau 2,21, DebrĂ© 1,66, Garaud 1,33, Bouchardeau 1,111988 Mitterrand 34,11, Chirac 19,96, Barre 16,54, Le Pen 14,38, Lajoinie 6,76, Waechter 3,78, Juquin 2,1, Laguiller 1,99, Boussel-Lambert 0,381995 Jospin 23,30, Chirac 20,84, Balladur 18,58, Le Pen 15, Hue 8,64, Laguiller 5,3, de Villiers 4,74, Voynet 3,32, Cheminade 0,282002 Chirac 19,88, Le Pen 16,86, Jospin 16,18, Bayrou 6,84, Laguiller 5,72, Besancenot 4,25, ChevĂšnement 5,33, MamĂšre 5,25, Saint-Josse 4,23, Madelin 3,91, Hue 3,37, MĂ©gret 2,34, Taubira 2,32, Lepage 1,88, Boutin 1,19, Gluckstein 0,472007 Sarkozy 31,18, Royal 25,87, Bayrou 18,57, Le Pen 10,44, Besancenot 4,08, de Villiers 2,23, Voynet 1,57, Buffet 1,93, Laguiller 1,33, BovĂ© 1,32, Nihous 1,15, Schivardi 0,342012 Hollande 28,63, Sarkozy 27,18, Le Pen 17,9, Poutou 1,15, MĂ©lenchon 11,1, Bayrou 9,13, Joly 2,31, Dupont-Aignan 1,79, Arthaud 0,56, Cheminade 0,252017 Macron 24,01, Le Pen 21,30, Fillon 20,01, MĂ©lenchon 19,58, Hamon 6,36, Dupont-Aignan 4,70, Lassalle 1,21, Poutou 1,09, Asselineau 0,92, Arthaud 0,64, Cheminade 0,18→ RETROUVEZ dĂšs ce soir les rĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle de 2022 ville par villeavec notamment RĂ©sultats prĂ©sidentielle Paris 2022RĂ©sultats prĂ©sidentielle Marseille 2022RĂ©sultats prĂ©sidentielle Lyon 2022RĂ©sultats prĂ©sidentielle Toulouse 2022RĂ©sultats prĂ©sidentielle Nice 2022RĂ©sultats prĂ©sidentielle Nantes 2022
Le« despotisme » Ă  l’ÉlysĂ©e. Le 10 dĂ©cembre 1848, portĂ© par le prestige de son nom, le discrĂ©dit de l'AssemblĂ©e conservatrice qui anime la IIe RĂ©publique et ses propres options socialisantes, Louis-NapolĂ©on Bonaparte (40 ans), le personnage falot dont on se gaussait Ă  tort dans les travĂ©es de l’AssemblĂ©e nationale est Ă©lu
Les scrutins majoritairesLe principe du scrutin majoritaire est simple. Le ou les candidats qui obtiennent la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s sont Ă©lus. Il s'agit donc de confier le soin de reprĂ©senter l'ensemble d'une circonscription aux candidats qui arrivent en tĂȘte sans tenir compte des suffrages recueillis par ses scrutin peut ĂȘtre uninominal s'il y a un siĂšge Ă  pourvoir par circonscription. Les Ă©lecteurs votent alors pour un seul candidat. Le territoire national est divisĂ© en autant de circonscriptions qu'il y a de siĂšges Ă  scrutin est plurinominal s'il y a plusieurs siĂšges Ă  pourvoir par circonscription. Les Ă©lecteurs votent pour plusieurs candidats qui peuvent se prĂ©senter isolĂ©ment ou sur des listes on parle alors de scrutin de liste. Ces derniĂšres sont dites bloquĂ©es si le nombre de candidats qui y sont inscrits est obligatoirement Ă©gal au nombre de siĂšges Ă  pourvoir, et si les Ă©lecteurs n'ont pas la possibilitĂ© d'en modifier ni la composition, ni l'ordre de prĂ©sentation. Pour introduire une certaine souplesse, le panachage ou le vote prĂ©fĂ©rentiel sont parfois autorisĂ©s. C'est le cas dans les communes de moins de 1 000 habitants loi n°2013-403 du 17 mai 2013 pour les Ă©lections municipales. Le panachage permet aux Ă©lecteurs de rayer des noms sur la liste pour laquelle ils votent et de les remplacer par ceux des candidats figurant sur d'autres listes. Le vote prĂ©fĂ©rentiel donne la possibilitĂ© aux Ă©lecteurs de classer les candidats d'une mĂȘme liste selon leurs le scrutin majoritaire Ă  un tour, le rĂ©sultat est acquis dĂšs le premier tour quel que soit le pourcentage des suffrages exprimĂ©s obtenu par les candidats, ou la liste, arrivĂ©s en tĂȘte. La majoritĂ© relative suffit pour ĂȘtre Ă©lu. Ce mode n'existe pas en le scrutin majoritaire Ă  deux tours, la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s est requise pour ĂȘtre Ă©lu au premier tour, avec parfois l'obligation de rĂ©unir un nombre minimal d'Ă©lecteurs inscrits. Sinon il y a ballottage et organisation d'un second tour Ă  l'issue duquel le candidat ou la liste arrivĂ©e en tĂȘte sont Ă©lus quel que soit le pourcentage des suffrages obtenus. La prĂ©sence au second tour peut ĂȘtre soumise Ă  certaines conditions selon les Ă©lections Par exemple, Pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle, les deux candidats les mieux placĂ©s au premier tour sont prĂ©sents au second tour Pour les Ă©lections lĂ©gislatives, les candidats doivent recueillir un nombre de voix au moins Ă©gal Ă  12,5% des inscrits La reprĂ©sentation proportionnelleLa reprĂ©sentation proportionnelle est un mode de scrutin de liste gĂ©nĂ©ralement Ă  un seul tour. Les siĂšges Ă  pourvoir sont rĂ©partis entre les diffĂ©rentes listes proportionnellement au nombre de suffrages recueillis. Pour pouvoir participer Ă  la rĂ©partition des siĂšges, un seuil de reprĂ©sentativitĂ© peut ĂȘtre dĂ©finit. Par exemple, en France, il est de 5% pour les Ă©lections calcul des siĂšges s’effectue entre les listes ayant atteint le seuil de reprĂ©sentativitĂ©, en deux temps La premiĂšre attribution est faire Ă  partir d’un quotient Ă©lectoral qui peut ĂȘtre soit dĂ©terminĂ© Ă  l’avance, soit calculĂ© en divisant le nombre de suffrages obtenus par les listes admises Ă  la rĂ©partition des siĂšges par le nombre de siĂšges Ă  quotient est Ă©gal au nombre de voix nĂ©cessaire pour obtenir un siĂšge. Le nombre de voix obtenus par chaque liste est divisĂ© par le quotient pour chaque partie entiĂšre du rĂ©sultat, la liste obtient un siĂšge. Si cette premiĂšre rĂ©partition laisse des restes, c'est-Ă -dire des siĂšges non pourvus, leur rĂ©partition peut se faire selon deux mĂ©thodes la mĂ©thode du plus fort reste et la mĂ©thode de la plus forte rĂ©partition au plus fort reste implique, pour chaque liste, de calculer le nombre de voix restantes, c'est-Ă -dire les dĂ©cimales de la division du nombre de suffrages obtenus au quotient par la liste. Les listes qui disposent du plus grand nombre de voix restantes, non affectĂ©es lors du calcul au quotient, obtiennent un siĂšge. Dans le cas de la rĂ©partition Ă  la plus forte moyenne, les siĂšges restant sont attribuĂ©s l’un aprĂšs l’autre en calculant pour chaque liste une moyenne, en divisant le nombre de suffrages obtenus par la liste par le nombre de siĂšges dĂ©jĂ  acquis plus un. La liste ayant la plus forte moyenne obtient le siĂšge supplĂ©mentaire. L’opĂ©ration se rĂ©pĂšte autant de fois qu’il reste de siĂšges Ă  pourvoir. Leconcept sĂ©duit de plus en plus de monde et les Gersois s’y mettent : louer une piscine privĂ©e. Le phĂ©nomĂšne est loin, pour l’instant, de faire l’ombre aux bases de loisirs et
AurĂ©lien HĂ©lias PubliĂ© le 03/10/2018 Ă  12h02 40 commentaires Election, vote© CC0 Public DomainC'est une nouveautĂ© introduite par une loi de janvier 2018 sur le dĂ©pĂŽt de candidatures qui vient de trouver sa conclusion rĂ©glementaire par un dĂ©cret les candidats qui souhaiteront se prĂ©senter aux Ă©lections municipales de mars 2020 pourront dĂ©poser des listes comprenant deux noms de plus que le nombre de siĂšges Ă  pourvoir. Le tout pour Ă©viter une nouvelle Ă©lection en cas de dĂ©mission -ou de dĂ©cĂšs- du maire dans les communes oĂč une seule liste avait loi n° 2018-51 du 31 janvier 2018 relative aux modalitĂ©s de dĂ©pĂŽt de candidature a instaurĂ© dans son article 3 la possibilitĂ© dans les communes de 1 000 habitants et plus d'ajouter deux personnes supplĂ©mentaires, par rapport au nombre de siĂšges Ă  pourvoir, sur la liste des candidats Ă  l'Ă©lection au conseil municipal. Cette nouvelle disposition d'un texte destinĂ©, par ailleurs, Ă  empĂȘcher que des candidats soient enrĂŽlĂ©s malgrĂ© eux sur des listes, nĂ©cessitait de prĂ©ciser deux dispositions rĂ©glementaires du code Ă©lectoral. C'est dĂ©sormais chose faite avec un dĂ©cret du 25 septembre publiĂ© au Journal officiel du 27 Ă©viter une nouvelle Ă©lection Ă  chaque dĂ©mission dans quelque 3 000 communesL'idĂ©e de cette facultĂ© d'ajouter deux noms reposait sur le constat suivant le code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales prĂ©voit que le conseil municipal doit ĂȘtre complet pour procĂ©der Ă  l’élection du maire. "Ainsi, si un maire d’une commune de plus de 1 000 habitants, Ă©lu en 2014 sur une liste unique, dĂ©missionne de sa fonction et de son mandat – ou dĂ©cĂšde –, une nouvelle Ă©lection intĂ©grale est nĂ©cessaire", dĂ©cryptait le sĂ©nateur Jean-Pierre Grand lors des discussions sur le texte en novembre dernier. Un cas de figure qui n'est pas rare car pas moins d'un tiers des communes de plus de 1 000 habitants, soit 3 032 communes, rurales essentiellement, ne comptaient qu'une seule liste lors du scrutin de pallier ces difficultĂ©s lors des prochaines Ă©lections municipales, le sĂ©nateur LR de l'HĂ©raut souhaitait donc imposer des listes comportant deux candidats supplĂ©mentaires. Une idĂ©e alors reprise via un autre amendement par l'exĂ©cutif, puis votĂ©e par le Parlement, mais sous condition que les deux noms supplĂ©mentaires de candidats soient optionnels "le Gouvernement est favorable Ă  un dispositif qui permettrait aux listes de comporter deux candidats supplĂ©mentaires afin de rĂ©duire les hypothĂšses multiples d’épuisement des listes et, par consĂ©quent, le nombre d’élections partielles qui leur sont consĂ©cutives, justifiait alors la ministre auprĂšs du ministre de l'IntĂ©rieur, Jacqueline Gourault. Il est en effet soucieux de ne pas mettre en difficultĂ© la constitution de listes dans les petites communes, qui souvent peinent Ă  obtenir un nombre suffisant de candidats, mĂȘme en cas de liste unique".Candidats Ă  l'interco prĂ©cisions sur les rĂšgles de calculsPar ailleurs, le dĂ©cret n° 2018-808 prĂ©cise que, pour la fixation du format des bulletins de vote, il est nĂ©cessaire de ne pas comptabiliser les noms supplĂ©mentaires qui pourraient ĂȘtre ajoutĂ©s par les listes candidates qui en feraient le texte indique Ă©galement que les trois premiers cinquiĂšmes de la liste des candidats au conseil municipal sur lesquels doivent figurer les candidats au conseil communautaire doivent se calculer Ă  partir du nombre de siĂšges Ă  pourvoir au conseil municipal et non du nombre de candidats sur la liste.

ROUSSELFABIENÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 10 & 24 AVRIL 2022 LE PROGRAMME. AVEC FABIEN ROUSSEL LA FRANCE DES JOURS HEUREUX Projet pour un pacte social, Ă©cologique, rĂ©publicain. 2 3 TROIS MOYENS DE RECONSTRUIRE UNE FRANCE DES JOURS HEUREUX Moyen n°1 S’attaquer au coĂ»t du capital et Ă  la dictature de la finance Prendre le pouvoir sur

Élections lĂ©gislatives 2022 Avec 46,23 %, la participation est au plus bas au second tour des lĂ©gislatives. Cette forte abstention a ses zones de confort, ses rĂ©servoirs de voix et ses profils de votants Read in English Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Comme en 2017, l’abstention confirme son rang de vainqueure des Ă©lections lĂ©gislatives. Avant mĂȘme les multiples dĂ©convenues de la coalition comme le triomphe surprise du Rassemblement national RN et la percĂ©e en demi-teinte de la Nouvelle Union populaire Ă©cologique et sociale Nupes, la participation, qui s’élĂšve au second tour Ă  46,23 % des inscrits, continue d’obĂ©rer scrutin aprĂšs scrutin la portĂ©e de ces Ă©lections pourtant dĂ©terminantes pour la politique nationale. Lire aussi LĂ©gislatives 2022 - Emmanuel Macron recevra, mardi et mercredi, les reprĂ©sentants des forces politiques qui ont vocation Ă  former un groupe Ă  l’AssemblĂ©e revivez la journĂ©e du 20 juin L’abstention a aussi ses zones de confort, ses rĂ©servoirs de voix et ses profils de votants. C’est presque une habitude dans les territoires d’outre-mer, Saint-BarthĂ©lemy est le dĂ©partement oĂč on a le moins votĂ© au second tour, avec 75,44 % d’abstention. En mĂ©tropole, c’est la Seine-Saint-Denis qui a dĂ©sertĂ© le plus les urnes, avec 63,39 % d’abstention. La LozĂšre, un des dĂ©partements les plus ancrĂ©s dans sa tradition civique, arrive Ă  abaisser la tendance avec une abstention qui plafonne Ă  40,78 %. Dans l’archipel de Wallis-et-Futuna, l’abstention n’atteint que 21,54 % des inscrits. Les Ă©lections lĂ©gislatives de 2017 avaient entraĂźnĂ© un renouvellement sans prĂ©cĂ©dent de l’HĂ©micycle. Pas moins de 434 nouveaux Ă©lus avaient fait leur entrĂ©e au Palais-Bourbon. Le brassage est de moindre ampleur Ă  l’issue de ce scrutin mais se situe nĂ©anmoins dans les hautes eaux, puisque ce sont 302 nouveaux visages avec lesquels les agents de l’AssemblĂ©e nationale – et les journalistes parlementaires – vont devoir apprendre Ă  se familiariser. Logique du vote utile Le plus gros contingent de ces nĂ©ophytes est fourni par le RN, qui en compte 84, pour un total de 89 Ă©lus. La France insoumise LFI est la deuxiĂšme pourvoyeuse, avec 62 nouveaux entrants pour un total de 75 Ă©lus. Nombre de primo-candidats avaient Ă©tĂ© investis par La RĂ©publique en marche LRM 47 d’entre eux devaient, dĂšs lundi 20 juin, prendre possession de la mallette contenant les insignes de leur fonction. Ils rejoignent ainsi leurs 107 collĂšgues réélus. A l’inverse, 99 dĂ©putĂ©s sortants se reprĂ©sentant ont Ă©tĂ© battus. Le plus grand nombre se trouve Ă©videmment chez LRM, dont 73 sortants ont perdu. De mĂȘme que 9 reprĂ©sentants du MoDem et 5 sortants investis sous les couleurs d’Horizons. Au total, 87 dĂ©putĂ©s de la majoritĂ© prĂ©sidentielle n’ont pas Ă©tĂ© reconduits. Bien que le parti Les RĂ©publicains LR ait fortement bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’implantation territoriale de ses candidats, 7 d’entre eux passent quand mĂȘme Ă  la trappe. A noter que, pour 11 de ces sortants non réélus, le rĂ©sultat s’est jouĂ© Ă  moins de 1 % des suffrages et, pour 16 autres, Ă  moins de 2 %. De faibles Ă©carts de voix qui pourraient entraĂźner un nombre significatif de recours. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. yYd4TF.
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